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jeudi 10 septembre 2020 à 07h00

Les manèges humains

Très bon
Martin Gignac
Martin Gignac

Jumbo débarque pour rappeler que l'attirance est une force bien mystérieuse et que rien ni personne ne peut l'arrêter.

Une jeune femme s'amourache d'un manège dans Jumbo, le troublant premier long métrage d'une cinéaste douée.

La prémisse a de quoi déconcerter. Surtout qu'elle est inspirée d'une histoire vraie. Celle d'un coup de foudre entre un être humain et un objet. Un peu comme si les protagonistes de Bumblebee ou The Iron Giant faisaient autre chose que sauver le monde avec leur joujou. David Cronenberg avait déjà tenté l'expérience avec son chef-d'oeuvre Crash et c'est au tour de la réalisatrice belge Zoé Wittock d'essayer.

La première constatation, c'est qu'elle ne s'est pas défilée pour exprimer ce béguin hors de l'ordinaire. Rapidement, un filtre de sensualité envahit l'écran, apparaissant par un flux de lumières et de bruits mignons d'un manège qui est appelé Jumbo. Puis viennent les mouvements de l'appareil, l'ivresse des sensations fortes qui redéfinissent l'expérience de s'envoyer en l'air, de s'approcher du septième ciel. Jusqu'à une superbe scène érotique sous un fond blanc qui n'est pas sans rappeler l'extraordinaire Under the Skin, où l'héroïne atteint l'orgasme pendant que la machine déverse son huile ou son sang.

Traité avec sérieux tout en flirtant avec un certain discours philosophique éprouvé (de Frankenstein à Ghost in the Shell: la question de l'âme de l'objet revient sans cesse), le scénario y préfère la poésie onirique et l'émotion humaine. Le drame fantastique prend alors la forme du récit d'initiation classique, qui évoque l'éveil de la sexualité et la peur de la différence. Il faut aimer, peu importe le genre, ce qui provoque son lot de passion, de jalousie et d'incompréhension.

Le malaise, palpable, apparaît dans le noyau familial où l'absence du père se fait ressentir. Face à une mère extravertie, sa progéniture s'isole dans son monde, ce qui ne peut que créer un clash. Celui entre une figure de pouvoir hystérique - qui de mieux que Emmanuelle Bercot pour jouer ce rôle? - clairement inspirée par le cinéma de Xavier Dolan et sa fille hors norme, interprétée avec sensibilité et conviction par Noémie Merlant, à l'affiche plus tôt cette année de l'éblouissant Portrait de la jeune fille en feu, autre romance interdite.

Sans être totalement bien lubrifiée (des situations peuvent s'avérer ridicules, quelques dialogues sont moins naturels, l'intrigue semble parfois hésitante, la finale en forme de conte de fées peut surprendre), la mécanique trouve son aplomb dans la mise en scène, fluide et colorée. Le jeu sur l'image s'effectue à des fins surréalistes et cosmiques, alors que les effets sonores nuancent la psychologie des êtres en place, au même titre que la splendide partition musicale.

Singulier et audacieux, cette fable romantique généralement inspirée permet à une prometteuse nouvelle voix de toucher le genre autrement. Après avoir séduit les festivals de Sundance, Berlin et Fantasia, Jumbo débarque pour rappeler que l'attirance est une force bien mystérieuse et que rien ni personne ne peut l'arrêter. L'important c'est d'aimer, pour reprendre le titre du classique d'Andrzej Zulawski.

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