La pie voleuse

Conte social et moral empreint de nostalgie. Quelques ficelles et raccourcis. Réalisation attentive au panorama marseillais. Jeu relevé des éternels complices du réalisateur.

Or, le tout s’effondre lors d’un coup de théâtre impliquant la fille de Maria (Marilou Aussilloux). Dès lors, l’histoire, qui prend un virage vers un romantisme risible aux relents de sexisme, perd toute sa crédibilité et sa subtilité.

Sans surprise, Ariane Ascaride (Maria) et Jean-Pierre Darroussin (Robert), tous deux merveilleux, partagent une complicité plus que parfaite.

C’est donc la mise en scène qui prévaut dans La pie voleuse, portée par une volonté quasi implicite de ne pas expliquer son parcours volontairement abrupt, se concluant par une séquence finale élaborée comme un décor de ville ensoleillée de la Méditerranée [...]

Il est regrettable qu’un sujet aussi puissant, porté par un réalisateur chevronné et une distribution solide, soit ainsi dilué par des choix scénaristiques convenus.