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vendredi 11 décembre 2020 à 09h45

Tel père, tel fils

Très bon
Martin Gignac
Martin Gignac

Tout peut arriver dans les recoins sombres de l'âme, surtout lorsque l'imaginaire du créateur est aussi foisonnant et débordant que celui en place.

Brandon Cronenberg s'affranchit enfin de son célèbre paternel grâce à Possessor, une oeuvre qui glace littéralement le sang.

David Cronenberg est un des plus influents cinéastes vivants. Dès qu'il est question de science, de génétique et de technologie, ses films deviennent des références. Son fils Brandon a essayé de l'imiter avec son précédent Antiviral, un ersatz plus ou moins concluant qui a laissé bien peu de souvenirs. Ce ne sera heureusement pas le cas de Possessor, même si l'ombre de papa n'est jamais loin, particulièrement son mésestimé eXistenZ.

Faisant également appel aux rêves, à la folie et aux jeux vidéos, cette nouvelle proposition présente un assassin (Andrea Riseborough, habituée à ce registre fantastique depuis le troublant Mandy) qui est capable de prendre possession d'un corps afin de perpétrer ses crimes. Mais lorsqu'un des cobayes (Christopher Abbott, aussi médusant que dans Black Bear) découvre le pot aux roses, il décide de se rebeller...

Voilà une prémisse intrigante à l'introduction éclatante, qui rappelle cependant deux des plus grandes fresques de science-fiction de la dernière décennie: Inception pour sa concoction d'un autre monde où le vrai et le faux se confondent constamment, ainsi que Under the Skin qui propulse dans une autre galaxie le champ des possibles.

Le réalisateur fait toutefois fi de ces comparaisons en imposant sa propre vision, n'ayant pas peur de repousser les limites en proposant une violence viscérale. Fascinant et déstabilisant, ce cauchemar délirant et nihiliste à l'ambiance froidement clinique n'hésite pas à perdre le spectateur, lui livrant son lot d'obsessions singulières. Le tout passe par une mise en scène élaborée à l'esthétisme bluffant, abstraite dans ses moments les plus marquants, qui utilise à bon escient la sublime photographie de Karim Hussain et les mélodies dérangeantes de Jim Williams (Grave).

À tel point que le long métrage vient bien près de verser dans l'exercice de style. Le rythme en demi-teinte, le symbolisme maniéré et les quelques incohérences du scénario ne sont pas là pour aider. Pourtant c'est ultimement l'humanité des thèmes et des personnages solitaires campés par les solides comédiens qui transcendent l'entreprise. L'humain cache des choses que seul l'inconscient pourra révéler. Cela amène une dualité, magnifiquement orchestrée par les liens qui unissent les deux héros. En agissant ainsi, Brandon va jusqu'à confronter l'héritage et les influences de son paternel, parvenant à s'approprier et définir sa propre identité.

À l'image de son principal modèle Paprika, on pourra également voir Possessor comme un exposé sur le cinéma, changeant régulièrement de genres (drame domestique, psychologique, horrifique, science-fiction, espionnage et infiltration...) et d'univers, se laissant aller à ses seules pulsions et envies. Tout peut arriver dans les recoins sombres de l'âme, surtout lorsque l'imaginaire du créateur est aussi foisonnant et débordant que celui en place. Et il est encore bien jeune, ayant tout son temps pour arriver à maturité afin de réaliser son plein potentiel.

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