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jeudi 2 février 2017 à 09h45

Satané cassette

Pauvre
Martin Gignac
Martin Gignac

Une décennie après l'essoufflement de ce mouvement qui a procuré de grands moments de frousse, pourquoi y revenir? C'est la question que l'on se pose tout au long de Rings.

L'exploitation de masse du cinéma fantastique et horrifique asiatique a débuté à la fin des années 90 pour se terminer vers 2006. Il y a eu de très bons films (Audition, Shutter), des titres plus oubliables (Phone, Koma) et cela a permis l'émergence de grands cinéastes comme Kiyoshi Kurosawa, Kim Jee-woon et Sion Sono. Tout cela n'aurait sans doute pas été possible sans Hideo Nakata qui a réinventé Ringu, le roman culte de Kôji Suzuki. Devant ce succès fou, il y a eu des dérivés nippons ratés, un remake américain assez solide mettant en vedette Naomi Watts et une suite hollywoodienne désastreuse en 2005. Une décennie après l'essoufflement de ce mouvement qui a procuré de grands moments de frousse, pourquoi y revenir?

C'est la question que l'on se pose tout au long de Rings, qui est à la fois un remake pour la nouvelle génération et une suite pour l'ancienne. Une fois passée la savoureuse entrée en matière, le spectateur se trouve en terrain connu. Il y a toujours des individus timbrés qui regardent des vidéos interdites et qui n'ont ensuite que sept jours à vivre. La première partie terriblement confuse tente de briser le moule sans vraiment y parvenir. La seconde peuplée de visions attendues retourne sur les traces de ce fantôme aux cheveux noirs qui a vécu une enfance difficile.

Dans les deux cas, l'intérêt est diffus. Il n'y a pas suffisamment de scènes tendues pour tenir en haleine et l'interprétation d'ensemble n'est guère relevée. Les situations sont prévisibles au possible et le scénario ponctué de hasards commodes n'exploite jamais le potentiel qu'il possède entre ses mains. Au lieu d'y aller à fond dans le mythe d'Orphée et ainsi rivaliser avec Cocteau, l'histoire se limite à singer les éléments de base de la religion catholique. On fait même intervenir Vincent D'Onofrio en aveugle dans une parodie de Don't Breathe! La finale tordue qui pourrait bien annoncer la renaissance de la franchise rachète quelque peu ces occasions ratées.

On était pourtant prêt à donner une chance au coureur. Surtout si c'est le trop rare Francisco Javier Gutiérrez qui se trouve derrière la caméra. Le réalisateur espagnol en avait ébloui plus d'un en 2008 avec Before the Fall (aussi intitulé 3 Dias), un western apocalyptique aussi intense que mélancolique. Si sa riche bande-son est de nouveau à couper le souffle, sa griffe fait défaut, renvoyant à cet élève appliqué qui cherche à faire sa place dans le système américain en mettant son âme de côté.

Ce qui étonne de Rings est sa propension à se prendre au sérieux. On parle pourtant d'une fillette trempée qui sort de l'écran d'une télévision ou d'un ordinateur pour trucider ses victimes. Quiconque a pu voir le rigolo Sadako vs. Kayako (alias la méchante de Ringu qui affronte la pas gentille de Ju-On, autre création culte qui a eu son lot de remakes et de suites inutiles) sera décontenancé du traitement en place. À force de jouer avec l'héritage d'un long métrage, on risque seulement de détruire son mythe et son aura.

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