Le journal La Presse dévoile dans son édition d'aujourd'hui que le complexe Ex-Centris, sur le boulevard St-Laurent à Montréal, changera de vocation en mars et ne présentera plus de films de manière régulière.Le cinéma Parallèle, qui avait emménagé dans la troisième salle du complexe lors de son ouverture en 1999, devra donc déménager. Le complexe Ex-Centris, qui compte une quarantaine d'employés à la billetterie, à l'accueil ou à la programmation, servira dorénavant à des événements d'entreprise. On ignore toujours si le Festival du Nouveau Cinéma, qui tient chaque année son événement au sein d'Ex-Centris, pourra continuer à opérer dans les locaux du boulevard St-Laurent.Citée dans le quotidien, Isabelle Gauthier, adjointe au président et fondateur d'Ex-Centris Daniel Langlois, a déclaré « Tout ce que je peux dire, c'est que nous ne fermerons pas nos portes ». Cependant, les salles Cassavetes et Fellini n'offriront plus de films au quotidien.Claude Chamberlan, fondateur du cinéma Parallèle, a cependant déclaré au quotidien : « Je ne voyais pas venir leur fermeture. Les deux autres salles aussi allaient assez bien (...) Oui, Ex-Centris a connu des baisses, mais le reste de l'industrie aussi. Et puis, tout ça n'est pas nouveau. Le cinéma indépendant, ça a toujours été financièrement rough. »C'est aussi Daniel Langlois qui possédait le Cinéma du Parc et qui avait fermé le cinéma en août 2006. Depuis, le cinéma a été relancé sous une nouvelle administration.Mise à jour :Dans un communiqué envoyé ce matin, Daniel Langlois, propriétaire d'Ex-Centris, a affirmé que l'établissement offrirait dérénavant des performances musicales, des oeuvres interactives et des arts de la scène multimédia. Les trois salles du complexe fermeront le 20 mars. Daniel Langlois explique que le changement de vocation de l'Ex-Centris est dû aux « contraintes imposées par la distribution traditionnelle du cinéma sont basées sur un nombre de séances fixes par jour, et ce, 7 jours sur 7 » dans une entrevue accordé au quotidien Le Devoir.
Mise à jour. À la fin de mois du mars, les trois salles du complexe « changeront de vocation ».
