J'avais très hâte que ça termine
Je ne sais pas qui aime ça les grosses incongruités et les longueurs...
Une belle surprise
Très bon film, toujours dans l'action sans temps mort. J'ai bien aimé ma soirée
Excellent film
Scénario bien étoffé, Action continue, bon cinéma.
Assez compétent.
Changement radical de registre pour James Hawes après le drame « Une vie » avec Anthony Hopkins qui narrait le sauvetage de juifs par un jeune britannique durant la Seconde Guerre Mondiale et la mise à jour dudit sauvetage à la télévision des décennies plus tard. Une œuvre émouvante (et un peu larmoyante) qui avait connu un beau succès, en Europe surtout. Ici il part dans un genre diamétralement opposé avec ce thriller d’espionnage où un quidam décide de venger la mort de sa femme dans une prise d’otages et met à jour une machination internationale; mais ce serait oublier qu’il a réalisé des épisodes de la série d’espionnage « Slow horses ». Dit comme cela, on dirait un scénario de film d’action du siècle passé. Heureusement, à l’image de n’est pas le cas.
Cependant, on retrouve quand même le côté totalement invraisemblable qui faisait presque la marque de fabrique de ce cinéma d’action de l’époque. C’est d’ailleurs l’un des défauts du film : il remise tout réalisme aux oubliettes. Le script dans son ensemble est complètement improbable mais il fait semblant d’être plausible, ce qui s’avère quelque peu amusant. Mais il y a aussi une palanquée de petites invraisemblances, incohérences et facilités de scénario qui pullulent sur les deux heures que dure « The Amateur ». Un peu trop peut-être. Le personnage principal se déplace en Europe bien trop facilement alors qu’il est recherché et il se fait retrouver bien trop aisément pour les besoins du script. Également, il parvient à créer des pièges et vaincre ses adversaires avec une facilité déconcertante au vu du peu d’entraînement qu’il a eu. Enfin, la coïncidence que la mort de sa femme soit en rapport avec une conspiration de ses patrons à la CIA est également un peu trop énorme... Bref, pour le côté logique et vraisemblable il faudra repasser.
Mais si on retire cela (et on sait que dans ce genre de cinéma, le réalisme est rarement la priorité), « The Amateur » se suit avec un plaisir certain. Le film est fluide, le rythme soutenu et l’histoire est captivante du début à la fin. Le fait que le vengeur soit cette fois un bureaucrate fébrile qui utilise davantage ses neurones que ses muscles permet une originalité certaine à l’ensemble. Si James Hawes ne nous gratifie pas d’une réalisation particulièrement remarquable, elle est fonctionnelle et bien troussée. Certains tiqueront sur la morale avec une certaine apologie de la vengeance personnelle, mais à force de corruption et d’injustice au sein de notre triste monde, on ne va pas se plaindre.
On aura un peu plus de mal avec le choix de Rami Malek pour le rôle. Certes il a la carrure du petit agent de bureau timide et peu impressionnant, ce qui colle bien avec son personnage mais il ne joue pas toujours juste. Et, surtout, dans la partie émotion lors du décès de sa femme, il est même plutôt mauvais au point que c’en est gênant. Heureusement, cela ne dure pas longtemps. On appréciera davantage une jolie brochette de seconds rôles de luxe de Laurence Fishburne à Jon Bernthal en passant par Michael Stuhlbarg qui accordent un peu de prestige à cette série B de luxe qui ne manque pas de quelques séquences impressionnantes et mises à mort originales. Du divertissement du samedi soir relativement bien fait en somme.
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un très bon film
Je savais pas a quoi m'attendre et j'ai été très surpris de ce film avec aucun temps mort.