Des jours meilleurs

Récit sociétal carburant aux bons sentiments. Humour tiède. Quelques retournements étonnants. Réalisation compétente. Bonnes actrices.

Valérie Bonneton, qu’on avait beaucoup vue dans des comédies, est bouleversante dans ce rôle de mère de famille, veuve, qui a perdu la garde de ses trois enfants.

C’est pourtant par l’implication totale et la palette de jeu singulière de Valérie Bonneton, Michèle Larocque, Sabrina Ouazani et de Clovis Cornillac dans le rôle du moniteur, ancien alcoolo que cette comédie dramatique sociale emporte l’adhésion.

Si le récit n’offre de réelle surprise ni dans sa structure (loin de là!) ni dans sa réalisation, il parvient pourtant à séduire et à réjouir, tant par son humour «frontal», aigre-doux, que par la finesse du jeu de ses comédiens.

Sans être d’une folle audace de mise en scène, Des jours meilleurs s’avère une belle surprise cinématographique sur un sujet encore tabou.

Il n’en demeure pas moins, tant dans l’écriture que dans l’interprétation, une sincérité qui force le respect et l’émotion.