Saint Omer
v.o.f.s.-t.a. : Saint Omer
Rama, professeur de littérature et romancière, se rend de Paris à Saint-Omer pour assister au procès de Laurence Coly et écrire sur cette affaire. Coly est une étudiante, immigrée sénégalaise, accusée d'avoir laissé sa fille de 15 mois sur une plage, seulement pour se faire emporter par la marée, à Berck. Rama, qui est enceinte de quatre mois et demi, comme Coly, est dans une relation métisse et entretient un rapport complexe avec sa propre mère immigrée sénégalaise. Elle ressent un lien personnel avec Coly. Au fur et à mesure qu'elle en apprend davantage sur la vie de Coly et l'isolement que cette dernière a connu avec sa famille et avec la société alors qu'elle vivait en France, l'enseignante devient de plus en plus inquiète pour sa propre vie et sa grossesse.
Distribution
- Valérie Dréville (La Présidente du tribunal)
- Aurélia Petit (Maître Vaudenay)
- Kayije Kagame (Rama)
- Guslagie Malanda (Laurence Coly)
- Xavier Maly (Luc Dumontet)
- Robert Cantarella (L'avocat général)
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Srab Films
Liens
Images
Revues de presse
Médiafilm
Les images de Claire Mathon génèrent une tension qui nourrit le propos sans jamais le supplanter. L'interprétation est de haut niveau, particulièrement Guslagie Malanda, hypnotisante en mère infanticide.
Lire la critique complèteLa Presse
Grâce à une approche naturaliste, très dépouillée, une mise en scène dénuée de tout artifice, Alice Diop expose un cas de figure pratiquement inextricable. Elle force ainsi le spectateur à remettre en cause les idées reçues, sans pour cela orienter son jugement d'aucune façon.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
En prenant comme pièce de conviction un drame social insoutenable vécu, Diop (alter ego qui s'immisce implicitement dans la peau de Rama), propose un effet miroir lucide, rebelle, baignant dans une atmosphère aussi exténuante que brillamment révélatrice de notre inéluctable fragilité.
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