Profession du père
Lyon, France, 1961. À la suite du discours de Charles de Gaulle sur l'autodétermination de l'Algérie, le père autoritaire et colérique d'Émile considère l'annonce comme une trahison envers la patrie. Le jeune garçon a toujours eu la plus haute estime pour son paternel, qui lui a raconté « ses nombreux exploits » à titre de militaire, de chanteur, de footballeur, de professeur de judo, de parachutiste, d'espion et de conseiller personnel du général. Afin de rallier son fils à sa cause, il lui confie des missions périlleuses, allant jusqu'à l'assassinat du général de Gaulle.
Distribution
- Benoît Poelvoorde (André Choulans)
- Jules Lefebvre (Émile Choulans enfant)
- Audrey Dana (Denise Choulans)
- Tom Lévy (Lucas Biglioni)
- Nicolas Bridet (Émile Choulans adulte)
- Martine Schambacher (La grand-mère)
- Jean-Michel Molé (Le grand-père)
- Laurent Maurel (Inspecteur Vaujour)
Réalisation
Scénarisation
- Jean-Pierre Améris
- Murielle Magellan
- Sorj Chalandon (D'après la nouvelle de)
studio
- Curiosa Films
distributeur
- Axia Films
Revues de presse
Médiafilm
Le père, défendu par Benoît Poelvoorde, est par moments si déjanté qu'on s'explique mal l'indulgence de sa femme à son endroit (sensible Andrey Dana) et plus encore la fascination affectueuse de son fils (excellent Jules Lefebvre). Le dénouement corrige le tir.
Lire la critique complèteLa Presse
Dans ce film en rupture d'équilibre, on pourra aussi établir des liens avec notre époque sur le plan de l'émergence de théories du complot et de leurs transpositions dans la vie réelle. Mais il ne laissera pas de trace indélébile pour autant.
Lire la critique complèteLe petit septième
Avec Profession du père, Améris crée un film poignant et touchant sur le père qui apparaît comme un héros aux yeux de son fils qui veut tout faire pour être à la hauteur.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
Benoît Poelvoorde qui avait été un Émotif anonyme remarquable dans un précédent film d'Améris réussit ici à nous offrir une palette complètement intégrée de variations de jeu qui rendent sensible cette danse quotidienne avec la folie.
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