Bon film
Le slasher étant le film d'horreur culte des années 80. En voici un excellent, de l'action du début à la fin.
Vu sur cineplex location numérique.
Clowns tueurs, champs de maïs et tronçonneuse.
Le slasher revient un peu à la mode depuis quelques années. Sous-genre cyclique au possible (vague initiatique du début des années 80, vague de relance de la fin des années 90 et celle actuelle, plus hybride et en mode recyclage), il s’illustre en ce moment surtout dans ce qu’on appelle des legacy sequel (entre le reboot et la suite plus que le remake) comme ceux de « Scream », la dernière trilogie « Halloween » et bientôt le nouveau « Souviens-toi... l’été dernier ». On a aussi droit à du slasher en mode cinéma indépendant ou expérimental comme « In a violent nature » ou à des détournements du genre comme « Bodies, bodies, bodies ». Mais de temps en temps, un simple et direct petit slasher des familles pointe le bout de son nez. Avec « La Nuit des clowns » c’est le cas comme ce le fut pour le pas terrible « Thanksgiving » il y a deux ans ou le sympathique « Heart Eyes » cette année. Et, pas de chance, celui-ci est plus dans la veine du premier que du second!
En effet, si prendre un clown comme tueur était prometteur tant cette figure peut aussi bien inspirer le rire que l’effroi (notamment grâce au fameux « Ça » de Stephen King et ses adaptations), le résultat n’a rien de transcendant. Ce choix n’a rien d’inédit mais s’avère peu courant et la mythologie créée autour du mythe du clown dans cette petite ville rurale de Pennsylvanie est efficace et bien menée. Et il faut avouer que ceux du film sont assez effrayants pour passer leur galop d’essai des tueurs de slashers au faciès qui foutent la trouille. On a également droit à quelques mises à mort délicieusement sanglantes mais elles sont peut-être un peu courtes, pas assez gores ni assez nombreuses pour que le film soit un must du genre. Et puis, surtout, on ne frissonne jamais vraiment, le film prenant un peu la direction du second degré. Mais pas assez non plus pour devenir une bonne pochade gore comme le premier film du réalisateur Eli Craig (« Tucker & Dale vont en enfer »).
Le meilleur atout de « La Nuit des clowns » est sans conteste la motivation du tueur. On ne déflorera pas la surprise mais cela change des sempiternelles vengeances tarabiscotées ou des tueries gratuites. Cela donne (un peu) de fond au long-métrage et montre en filigrane la déliquescence d’une certaine Amérique conservatrice et bas de plafond. Le film est clairement progressiste (couple gay en héros, action girl pas niaise, ...) mais il se heurte à une première partie qui empile les clichés et le jeu d’acteur est aussi approximatif que les dialogues sont pauvres et les personnages mal écrits. Certaines séquences prêtent même à rire tant elles sont ridicules ou invraisemblables (la voiture manuelle en plein climax ou la scène de l’opération chirurgicale). Voilà donc plus un petit film de plateforme (ou de video-club dirait-on dans le temps) qui fait le travail un samedi soir entre potes mais ce n’est pas le haut du panier du slasher.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Clowns tueurs, champs de maïs et tronçonneuse.
Le slasher revient un peu à la mode depuis quelques années. Sous-genre cyclique au possible (vague initiatique du début des années 80, vague de relance de la fin des années 90 et celle actuelle, plus hybride et en mode recyclage), il s’illustre en ce moment surtout dans ce qu’on appelle des legacy sequel (entre le reboot et la suite plus que le remake) comme ceux de « Scream », la dernière trilogie « Halloween » et bientôt le nouveau « Souviens-toi... l’été dernier ». On a aussi droit à du slasher en mode cinéma indépendant ou expérimental comme « In a violent nature » ou à des détournements du genre comme « Bodies, bodies, bodies ». Mais de temps en temps, un simple et direct petit slasher des familles pointe le bout de son nez. Avec « La Nuit des clowns » c’est le cas comme ce le fut pour le pas terrible « Thanksgiving » il y a deux ans ou le sympathique « Heart Eyes » cette année. Et, pas de chance, celui-ci est plus dans la veine du premier que du second!
En effet, si prendre un clown comme tueur était prometteur tant cette figure peut aussi bien inspirer le rire que l’effroi (notamment grâce au fameux « Ça » de Stephen King et ses adaptations), le résultat n’a rien de transcendant. Ce choix n’a rien d’inédit mais s’avère peu courant et la mythologie créée autour du mythe du clown dans cette petite ville rurale de Pennsylvanie est efficace et bien menée. Et il faut avouer que ceux du film sont assez effrayants pour passer leur galop d’essai des tueurs de slashers au faciès qui foutent la trouille. On a également droit à quelques mises à mort délicieusement sanglantes mais elles sont peut-être un peu courtes, pas assez gores ni assez nombreuses pour que le film soit un must du genre. Et puis, surtout, on ne frissonne jamais vraiment, le film prenant un peu la direction du second degré. Mais pas assez non plus pour devenir une bonne pochade gore comme le premier film du réalisateur Eli Craig (« Tucker & Dale vont en enfer »).
Le meilleur atout de « La Nuit des clowns » est sans conteste la motivation du tueur. On ne déflorera pas la surprise mais cela change des sempiternelles vengeances tarabiscotées ou des tueries gratuites. Cela donne (un peu) de fond au long-métrage et montre en filigrane la déliquescence d’une certaine Amérique conservatrice et bas de plafond. Le film est clairement progressiste (couple gay en héros, action girl pas niaise, ...) mais il se heurte à une première partie qui empile les clichés et le jeu d’acteur est aussi approximatif que les dialogues sont pauvres et les personnages mal écrits. Certaines séquences prêtent même à rire tant elles sont ridicules ou invraisemblables (la voiture manuelle en plein climax ou la scène de l’opération chirurgicale). Voilà donc plus un petit film de plateforme (ou de video-club dirait-on dans le temps) qui fait le travail un samedi soir entre potes mais ce n’est pas le haut du panier du slasher.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Festival du blé d'inde
Merci à CINOCHE.COM pour les billets .Une bonne comédie d'horreur qui réussit son pari de faire rire les spectateurs avec ses adolescents stéréotypés vivant dans une petite ville à moitié abandonnée . Arrive la fille de la ville qui devra se faire accepter par les habitants plus ou moins bizarre sans oublier ce et ces clowns tueurs en série . Un film pour les amateurs du genre.