#1 L'humour
La franchise Fast & Furious n'avait jamais exploité l'aspect comique de son univers avec autant de conscience et d'intelligence que dans ce huitième chapitre. Dwayne Johnson en est pour beaucoup dans la réussite de cette démarche. Il nous est d'ailleurs présenté dans cette nouvelle mouture en tant que coach dévoué de l'équipe de soccer de sa fille, enseignant une chorégraphie à ses jeunes joueuses pour intimider leurs adversaires; un moment délicieux auquel on ne s'attendait pas.
Sa relation d'amour-haine avec le personnage de Jason Statham contribue également à renforcer la nouvelle approche humoristique du film. Les deux hommes se chamaillent comme des gamins, ce qui engendre des situations cocasses et assez inhabituelles dans l'univers solennel et carabiné de Fast & Furious.
Une scène du film The Fate of the Furious - Universal Pictures#2 L'excès assumé
La série de films d'action a toujours prêché par l'excès, mais la chose dépasse l'entendement dans cette huitième mouture. Ainsi, plutôt que d'atterrer le spectateur, la démesure et l'exubérance l'amusent. Il n'y a que dans Fast & Furious que l'on peut voir un sous-marin nucléaire soviétique s'extirper des glaces de l'Arctique afin de freiner des pilotes automobiles dans des tanks et des Lamborghini.
À l'inverse du sentiment d'exaspération retrouvé dans les opus précédents, l'excès nous amuse, voire nous intrigue. Jusqu'où iront-ils pour nous surprendre cette fois?
Une scène du film The Fate of the Furious - Universal PicturesIl fait bon de voir une vilaine féminine au sein d'un film aussi masculin. L'actrice, lauréate d'un Oscar, se débrouille particulièrement bien dans ce rôle de cyberterroriste. Même si son personnage n'est absolument pas crédible (elle a l'air d'une badass, mais pas d'une experte du binaire), elle est intrigante, dérangée et passionnante à regarder évoluer. Un rôle qu'on s'imagine que la comédienne a eu du plaisir à composer.
Une scène du film The Fate of the Furious - Universal Pictures