Voici les nouveautés de la semaine.
Hoodwinked (La véritable histoire du petit chaperon rouge) - États-Unis - 80 min.
Réalisé par Cory Edwards, Todd Edwards. Avec les voix québécoises de Karine Vanasse, Pierre Lebeau.
Alors que le Petit Chaperon rouge se retrouve face à face avec le loup au cours d'une visite chez sa grand-mère, un bûcheron surgit brutalement dans la maison de la vieille dame, qui était pour sa part ligotée dans un placard. Appelée sur les lieux, la police ouvre une enquête, dirigée par la grenouille détective Nicky Flippers. À première vue, le bûcheron, qui utilise une hache sans permis, se serait attaqué au loup déguisé en grand-mère, qui s'apprêtait à dévorer la jeune fille au capuchon rouge, elle-même soupçonnée d'être la voleuse de nourriture qui cause la ruine de tous les commerçants de la forêt. Mais en prenant les dépositions des quatre acteurs du drame, Flippers réalise que les apparences sont parfois trompeuses.
Tristan and Isolde (Tristan et Yseult) - Grande-Bretagne, États-Unis - 125 min.
Réalisé par Kevin Reynolds. Avec James Franco, Sophia Myles.
Après la chute de l'empire romain, l'Angleterre est divisée entre différents clans, ce dont profite le roi d'Irlande Donnchadh pour tenir les peuplades de l'île sous son joug. Durant une révolte commandée par Lord Marke, le chevalier Tristan est blessé par une épée empoisonnée. Le croyant mort, ses compagnons déposent son corps sur une barque funéraire qui dérive jusqu'aux côtes d'Irlande, où Tristan est recueilli et soigné par Yseult, la fille de Donnchadh. Les deux jeunes gens vivent alors une idylle secrète qui prend fin lorsque le chevalier doit retourner parmi les siens. Mais quand la princesse est offerte en mariage à Lord Marke dans le cadre d'un pacte de paix, elle renoue secrètement sa liaison avec Tristan.
Last Holiday (Les dernières vacances) - États-Unis - 111 min.
Réalisé par Wayne Wang. Avec Queen Latifah, LL Cool J.
Vendeuse d'ustensiles de cuisine dans un grand magasin, Georgia Byrd mène une existence routinière et sans saveur. À cause d'un diagnostic médical erroné, elle croit n'avoir plus que quelques jours à vivre. La jeune femme décide alors de s'offrir, avant de quitter ce monde, le séjour de ses rêves dans un grand palace européen. Durant son voyage, Georgia en profite également pour changer son apparence grâce à divers soins de beauté, tout en se permettant pour la première fois de porter des robes de luxe. Sa métamorphose inquiète son patron Matthew, qui se convainc qu'elle cherche à compromettre ses ambitieux plans d'affaire. Par ailleurs, Georgia attire l'attention de Didier, un chef renommé qui n'est pas insensible à ses charmes.
Transamerica - États-Unis - 103 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Duncan Tucker. Avec Felicity Huffman, Kevin Zegers.
Vivant à Los Angeles, Bree est un transsexuel en voie d'être opéré pour devenir définitivement une femme. Mais à une semaine de l'intervention chirurgicale, il reçoit un appel d'un détenu adolescent, Toby, qui prétend être son fils. Afin de clarifier la situation, Bree se rend à New York pour sortir Toby de prison et le ramener chez son beau-père au Kentucky. Incapable de lui révéler son identité, Bree se fait passer pour une missionnaire chrétienne. Le voyage en voiture prend ainsi des allures de découverte mutuelle alors que ces deux âmes esseulées font la connaissance de leur famille respective, au Kentucky et en Arizona. Mais ces retrouvailles familiales s'avèrent pénibles de part et d'autre.
Mrs. Henderson Presents (Madame Henderson présente) - Grande-Bretagne - 103 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Stephen Frears. Avec Judi Dench, Bob Hoskins.
Au milieu des années 1930 à Londres, la riche Laura Henderson, nouvellement veuve, trompe son ennui en faisant l'acquisition du Windmill, un théâtre décrépit du West-End qu'elle remet en l'état avant d'en confier la direction artistique à Vivian Van Damm. D'un naturel insouciant et taquin, Madame Henderson ne tarde pas à croiser le fer avec ce juif pugnace, autoritaire, qui met en scène des revues de music-hall très courues. Celles-ci le deviennent plus encore lorsque la propriétaire suggère de les agrémenter de tableaux vivants dans lesquels posent de jolies femmes dans leur plus simple appareil. Une fois la guerre déclarée, le Windmill devient un lieu de passage obligé pour tous les soldats britanniques en route pour le front.
Le soleil - Russie, Italie, France, Suisse - 110 min.
Réalisé par Alexandre Sokourov. Avec Issey Ogata, Robert Dawson.
18 août 1945. Après avoir largué ses bombes sur Hiroshima et Nagasaki, l'armée américaine tient les Japonais à la gorge. Pourtant, au terme d'une rencontre avec ses ministres et conseillers, l'empereur Hirohito refuse de capituler. Réfugié dans son bunker au sous-sol du palais impérial, le souverain reste insensible aux événements extérieurs, occupant plutôt ses journées à diverses activités ludiques. Ce n'est que lorsque les soldats américains frappent à sa porte que l'empereur comprend qu'il a perdu la guerre. Après s'être entretenu avec le général MacArthur, il rend les armes. Renonçant à son statut divin, Hirohito décide de s'adresser à son peuple, ce qu'aucun empereur n'avait jamais fait avant lui.
Gabrielle - France - 91 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Patrice Chéreau. Avec Isabelle Huppert, Pascal Greggory.
Gabrielle et Jean Hervey forment un couple de bourgeois fortunés qui tiennent salon chaque jeudi, attirant le gratin de la haute société parisienne de 1912. Au yeux de leurs invités, ils sont des époux exemplaires. Pourtant, sous la surface lisse, une grande froideur règne, menaçant de faire craquer à tout moment le frêle édifice de leur union. Un jour, Jean trouve une lettre de sa femme lui annonçant qu'elle l'a quitté pour aller vivre un amour impétueux avec un intellectuel qu'il méprise. Ayant à peine le temps de digérer sa rage, coup de théâtre: Gabrielle rentre et s'explique. Constatant alors que l'amour s'est éteint dans leur couple, chacun consacre tout ce qu'il lui reste d'énergie et de passion à faire souffrir l'autre.
Breakfast on Pluto - Irlande, Grande Bretagne - 135 min.
À Montréal et en version originale anglaise seulement.
Réalisé par Neil Jordan. Avec Cilian Murphy, Liam Neeson.
Par un matin de 1958, une jeune femme de ménage blonde dépose un poupon nommé Patrick sur le perron du presbytère de Tyreleen, un petit village d'Irlande. À huit ans, le bambin choque sa mère adoptive le jour où elle le surprend vêtu d'une robe de sa fille. Du coup, il comprend qu'on l'a abandonné peu après sa naissance. À l'adolescence, Patrick, devenu le travesti Kitten, découvre que ses parents sont le père Bernard et Eily Bergin, une femme de ménage ressemblant à la starlette Mitzi Gaynor. Après s'être lié d'amitié avec le chanteur Billy Rock, sympathisant de l'IRA, Kitten part pour Londres afin de retrouver sa vraie mère. Mais au cours de son curieux périple, le travesti est pris pour un terroriste.
Glory Road - États-Unis - 118 min.
Réalisé par James Gartner. Avec Josh Lucas, Derek Luke.
Au début des années 1960, Don Haskins est nommé entraîneur de l'équipe de basketball de l'université de Texas Western. Déterminé à gagner à tout prix, il part à la recherche des meilleurs joueurs afro-américains du pays. Faisant fi des tensions raciales qui déchirent à l'époque les États-Unis, Haskins dirige en 1966 la première équipe de basketball collégial entièrement composée d'athlètes noirs, les Texas Western Miners, qui affronteront en finale de championnat la formation uniformément blanche des Wildcats de l'université du Kentucky. Sa démarche téméraire marquera un tournant dans l'histoire du basketball aux États-Unis, tout en contribuant à briser de nombreuses pratiques ségrégationnistes.
À part des autres - Québec - 101 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Marcel Simard. Avec Macha Limonchik, Lucie Laurier.
Travailleuse sociale dans un centre pour jeunes en détresse à Montréal, Sarah met sur pied un atelier de cinéma destiné à un petit groupe de décrocheurs. Pour la seconder, elle fait appel à Margot, une réalisatrice de Québec qu'elle héberge chez elle. Une amitié se tisse entre les deux femmes, qui font front commun devant le directeur du centre afin d'intégrer au programme Fred, un ex-délinquant devenu cinéaste en herbe. Le témoignage de ce dernier, ainsi que celui des autres participants, forment le corps d'un projet de film, lequel reconstitue certains épisodes du passé de ces décrocheurs. Orpheline au parcours accidenté, secrètement amoureuse de Fred, Sarah observe à distance les progrès de son groupe à mesure que la dépression la gagne.
Les résumés proviennent de Médiafilm.