Voici les nouveautés de la semaine :
Dédé à travers les brumes - Québec - 140 min.
Réalisé par Jean-Philippe Duval. Avec Sébastien Ricard, Joseph Mesiano.
En 1997, André «Dédé» Fortin se retire en Estrie avec les Colocs, le groupe rock dont il est le leader, afin d'y enregistrer «Dehors Novembre», leur troisième album. Confronté à des musiciens impatients, en pleine rupture amoureuse, Dédé oscille entre moments de création et périodes d'angoisse. Le natif du Saguenay revisite alors son passé: son arrivée à Montréal en 1984, ses études en cinéma avec son ami Éric Henry, sa rencontre avec l'harmoniciste français Pat Esposito, cofondateur des Colocs, les spectacles festifs du groupe, l'amertume de la défaite du référendum de 1995, etc. Malgré le vif succès remporté par «Dehors Novembre», Dédé sombre dans la dépression. Le 8 mai 2000, il s'enlève la vie dans son appartement de Montréal.
Race to Witch Mountain (La course vers le montagne ensorcelée) - États-Unis - 98 min.
Réalisé par Andy Fickman. Avec Dwayne Johnson, Carla Gugino.
Un chauffeur de taxi prend à son bord deux adolescents qui déclarent venir d'une autre planète pour sauver la Terre de la destruction. Commence pour lui une course folle vers Witch Mountain, un lieu situé en plein coeur du désert du Nevada, réputé pour être le théâtre de phénomènes inexpliqués.
The Last House on the Left (La dernière maison sur la gauche) - États-Unis - 100 min.
Réalisé par Dennis Iliadis. Avec Garret Dillahunt, Tony Goldwyn.
Menés par un évadé de prison, des criminels kidnappent et agressent sauvagement deux jeunes femmes, puis vont se planquer dans une maison isolée, sans se douter que celle-ci est habitée par les parents d'une de leurs victimes.
Les plages d'Agnès - France - 110 min.
Réalisé par Agnès Varda.
À quatre-vingt ans, la cinéaste Agnès Varda revient sur sa vie, sur ses films, ainsi que sur les plages, qui ont marqué la première et, en grande partie, inspiré les seconds. Son parcours nous conduit sur les rives sablonneuses de la Mer du Nord, en Belgique, où elle a passé son enfance, puis sur celles de la Pointe Courte, à proximité de Sète où sa famille s'est posée pendant la guerre, et enfin sur celles de la côte californienne, où elle a séjourné dans les années 1960 en compagnie de son mari, le regretté Jacques Demy. À voile ou à pied, la réalisatrice de Cléo de 5 à 7 et Sans toit ni loi remonte le temps afin d'identifier, un à un, les instants, les rencontres et les événements qui ont forgé son imaginaire : « Si on ouvrait les gens dit-elle, on trouverait des paysages. Moi, si on m'ouvrait, on trouverait des plages ».
Miss March (Miss Mars) - États-Unis - 90 min.
Réalisé et interprété par Zach Cregger et Trevor Moore.
Se réveillant d'un coma de quatre ans, un jeune homme apprend que celle avec qui il devait perdre sa virginité est devenue modèle pour la revue Playboy. Avec des amis, il se rend au manoir de Hugh Hefner, où réside la jeune femme, dans l'espoir de la reconquérir.
Pontypool - Canada - 96 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Bruce McDonald. Avec Stephen McHattie, Lisa Houle.
Le jour ne s'est pas encore levé sur le hameau de Pontypool que Grant Mazzy est déjà sur la route. Après avoir été témoin d'une scène insolite impliquant une passante hagarde surgie des ténèbres, Mazzy débarque à la station de radio locale où il anime l'émission du réveil. Sur place, il retrouve Laurel Ann, sa technicienne, et Sydney Briar, sa productrice. Réputé pour son franc-parler, Mazzy réalise rapidement que quelque chose cloche en ville, où divers incidents bizarres sont rapportés. Bientôt, les deux femmes et lui se retrouvent prisonniers du studio tandis qu'à l'extérieur, un mystérieux virus transforme les habitants de la paisible communauté en meurtriers déchaînés.
L'empreinte de l'ange - France - 95 min.
Réalisé par Safy Nebbou. Avec Catherine Frot, Sandrine Bonnaire.
Alors qu'elle vient chercher son fils Thomas à un goûter d'anniversaire, Elsa Valentin remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle ne tarde pas à découvrir son identité: Lola, fille de Claire et Bernard Vigneaux. La préparatrice en pharmacie aux tendances dépressives, séparée de son mari qui lui dispute la garde de Thomas, imagine alors divers subterfuges pour se rapprocher de Lola qui, elle en est convaincue, est sa propre fille qu'elle croyait avoir perdu dans l'incendie de la maternité de l'hôpital survenu six ans plus tôt. Elsa fait ainsi croire aux Vigneaux, qui s'apprêtent à déménager au Canada, qu'elle est intéressée à acheter leur vaste maison. Mais Claire s'inquiète de la présence de plus en plus envahissante de cette étrangère auprès de Lola.
Les grandes personnes - France, Suède - 84 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Anna Novion. Avec Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier.
À la suite d'un malentendu, Albert et sa fille Jeanne sont forcés de cohabiter avec deux inconnues dans la maison qu'ils ont louée pour les vacances dans une petite île de la Suède. Le quatuor s'apprivoise petit à petit, mais chacun souffre d'une certaine solitude. Attachée à son père, bibliothécaire coincé qui l'a élevée seul et qui aimerait la retenir dans l'enfance, la timide Jeanne rêve d'affirmer son indépendance. Elle est sur le point d'y parvenir lorsque leur séjour prend une tournure imprévue et que l'amour, pour elle comme pour lui, point à l'horizon.
Les résumés proviennent de Médiafilm.