Il n'y a pas de que des acteurs, dans Dans une galaxie près de chez vous 2. Le scénariste, Pierre-Yves Bernard, est à l'origine de la série avec Claude Legault. Un nouveau réalisateur se joint à l'équipe. Mais la même folie est toujours bien présente, à des années-lumières de la Terre et l'univers de l'absurde. Lisez nos entrevues avec les acteurs, en cliquant ici.
Rencontre avec eux.
Pierre-Yves Bernard
Pour le scénariste de Minuit, le soir, ce nouveau film de Dans une galaxie près de chez vous 2 marque un important changement de ton. Mais le public attendait avec impatience depuis quatre ans le retour de ses préférés... Y a-t-il une pression supplémentaire? « On est un peu anxieux de voir comment le public va accueillir le film. Le culte ne garantit rien, les gens vont voir le film comme si c’était le premier. Ça nous condamne pour toutes nos productions à être le meilleur possible. »
Qu’est-ce qui a été l’élément déclencheur de ce deuxième film? « Un désir de retrouver cette énergie-là, qui est assez adolescente quand même, et le fait que d’un point de vue environnemental, les choses ne s’améliorent absolument pas. Bien sûr, c’est une comédie alors on n’a pas un impact incroyable, mais on a voulu modestement contribuer au débat en ramenant cette perspective environnementaliste qu’on a depuis toujours. »
Qu’est-ce qui vous fait rire au cinéma? « Je ne sais pas. Je ne vais pas voir beaucoup de comédies au cinéma... J’aime les trucs un peu absurdes, Terry Gilliam, Brazil, les trucs comme ça... » On le devine!
Il n’y a pas que l’environnement, il y a aussi un aspect du film très centré sur la technologie. « Le message c’est qu’on est inondés de messages et qu’on ne réfléchit plus vraiment à la pertinence de ce qu’on met sur YouTube. C’est vrai que la technologie est un élément qu’il faut questionner. »
Avez-vous eu peur d’aller trop loin à un certain moment? « Non, parce que c’est notre type d’imaginaire et que ça serait bête de ne pas en profiter. On est dans un contexte où tout est possible, ça serait vraiment dommage de coller au réel qu’on connaît. Mais tout est guidé par des intentions de personnages. »
Visitez-vous régulièrement le plateau? « Je vais sur le plateau une fois ou deux parce que les tournages sont longs et que je ne sers absolument à rien. Je fais confiance au réalisateur. Il y a vraiment un abandon quand on est scénariste. »
Philippe Gagnon
« On ne peut pas refuser, on ne peut pas penser qu’on va avoir ce genre d’appel-là. », dit Philippe Gagnon, encore un peu surpris d’être à la barre de ce deuxième Galaxie même si le film est sur le point de sortir.
Avez-vous hésité? « Pas du tout. Je savais dans quoi je m’embarquais, j’ai choisi de le faire parce que je voulais être avec ces gens-là. Quand est-ce que tu as la chance de travailler avec tout la gang en même temps? C’est un casting d’exception. »
Ils ont l’air difficiles à diriger... « Ils font beaucoup de folies, mais c’est contrôlé. Ils sont très drôles et ils aiment les caméras alors ils s’amusent beaucoup, mais ce sont des professionnels et ils savent dans quoi ils s’embarquent. Ils veulent que le film soit bon. Ils vont faire des folies quand ça ne nuit pas au film, pour alléger le climat. »
Est-ce que l’improvisation a permis d’ajouter des blagues au texte? « Il y a de l’improvisation qui se fait, mais surtout au niveau physique. Pour moi, Galaxie a un humour très physique. »
Y a-t-il des scènes que vous auriez aimé faire mais qui ont été coupées? « Il y a une scène où il y a des explosions que j’aurais aimé faire. Mais c’était très onéreux, et ça amputait beaucoup de choses qui étaient plus drôles. Comme réalisateur, j’aurais aimé ça, mais il fallait tellement la réduire qu’elle n’aurait peut-être pas eu l’ampleur qu’on voulait de toute façon. »