Du bien à l`âme
Nous sommes invités à voir la vie de Chuck en 3 actes avant son grand départ.Une belle surprise sur nos écrans de 2025 !
C`est un film touchant de vérité et ça nous donne à réfléchir sur le sens de la vie de tous et chacun de nous.
Un gars ordinaire.
Je m'attendais à plus.
Un pur moment de bonheur
Lorsqu’on adapte une œuvre de Sephen King qui n’est pas de l’horreur, c’est comme dans les années 80 quand un groupe Heavy Metal sortait une ballade : la magie opère ! Life of Chuck possède ce supplément d’âme qu’on retrouve dans Shawshank Redemption et The green Mile. Divisé en 3 partie, le long-métrage touche en nous une corde sensible, une manière assez singulière d’envisager notre propre existence.
La fin du monde qui compose la 1er partie est douce-amère. Les gens ne savent pas quoi faire, perpétuent leur petite routine jusqu’à ce qu’à ce que ça ne soit plus possible. Chiwetel Ejiofor (12 years a slave) et Karen Gillan (Jumaji) livrent des performances touchantes en ex qui hésitent à renouer. De l’angoisse on passe à l’exaltation dans la 2e partie où Chuck (Tom Hiddleston) vit un pur moment de bonheur. C’est le morceau de bravoure du film. Mike Flanagan arrive à nous faire vivre la pureté de l'instant.
La 3e partie est plus laborieuse, plus explicative. Le monologue de Mark Hamill sur la beauté des mathématiques est chouette, mais interminable. Trop d’éléments viennent parasiter le fil conducteur du récit, cet étincelle de vie que le film décortique en 3 chapitres. À la fin néanmoins, la magie opère quand même. The life of Chuck est un feel-good-movie sur fond d’apocalypse. Si la 3e partie avait été à la hauteur des 2 premières, on aurait parlé d’un chef d’œuvre. Il faudra se contenter d’un très bon film.