Vendredi dernier, le journal Le Devoir rapportait que le Regroupement des distributeurs indépendants de films du Québec (RDIFQ) avait proposé une solution au nouveau gouvernement libéral pour permettre aux petits joueurs du monde de la distribution cinématographique au Québec de compétitionner équitablement avec le géant Entertainment One, dont Les Films Séville et Christal Films font partie.
Andrew Noble, qui a remplacé Louis Dussault à la tête du RDIFQ en juin 2013, a avancé qu'il souhaitait que les distributeurs indépendants aient accès à des « subventions directes » de la part du gouvernement. La proposition est présentement étudiée par la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).
Au début du mois d'avril, la licence d'exploitation d'Alliance Vivafilm a été révoquée par la Régie du Cinéma. Même si Entertainment One avait officiellement acquis le distributeur en janvier 2013 pour la somme de 225 millions $, des visas pouvaient encore être commandés par le distributeur (un délai de 14 mois avait été accordé à eOne lors de la vente).
Le RDIFQ espère que la Régie se penchera sur le cas des Films Séville et de Christal Films, aussi une propriété d'eOne. Précisons que plus de 90% des recettes au guichet du box-office québécois des films financés à plus de 500 000 $ par la SODEC entre 2010 et 2012 provenaient d'oeuvres distribuées par eOne ou l'une de ses entités.