Les quatre membres de RBO étaient réunis samedi midi pour la première familiale du film Tous à l'Ouest : Une aventure de Lucky Luke.
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Dans la version québécoise du film, Stéphane Rousseau prête sa voix à Lucky Luke tandis que Guy A. Lepage, Yves P. Pelletier, André Ducharme et Bruno Landry incarnent chacun plusieurs personnages.
New York, 1855. Lucky Luke escorte les Dalton pour un énième procès. Inévitablement, les quatre affreux s'évadent et pillent en règle les nombreuses banques de la future Grosse Pomme. La police à ses trousses, Joe Dalton planque le magot dans le chariot d'une caravane d'immigrants en partance pour la Californie. Bon gré mal gré, sous l'oeil attentif du cow-boy solitaire, les Dalton s'intègrent dans la caravane pour de nouvelles aventures désopilantes.
Yves P. Pelletier
Connaissiez-vous déjà Lucky Luke avant de participer au doublage? « Oh oui!Quand j’étais jeune, il y a quelques années, au vingtième siècle, j’ai dévoré tous les albums. » Quelle a été votre réaction quand on vous a offert de participer à Tous à l’ouest? « J’ai eu un petit pincement au cœur à cause du plaisir de pouvoir faire ça, mais aussi pour le clin d’œil à mon enfance. »
Il y a dans les films quelques références très québécoises, sur les accomodements raisonnables ou sur Laval, par exemple. « C’est très léger, c’est un clin d’œil. On a décidé de le faire franchouillard un peu parce que ça respecte cet univers-là. Moi, je n’aurais pas vu des voix québécoises ou un accent joual là-dedans. Il y a de petites références, mais en même temps c’est un film familial alors on ne va pas commencer à jouer dans le scénario. »
André Ducharme
Vous étiez déjà un fan de Lucky Luke? « Tout à fait. Fan depuis longtemps. Quand j’étais jeune j’étais un gros trippeux de BD, c’est probablement comme ça que j’ai découvert la scénarisation, le récit, en lisant des BDs. J’étais d’abord et avant tout un fan de Tintin et Astérix, mais Lucky Luke venait tout juste après. »
Qu’est-ce qui a plu chez Lucky Luke à ses débuts? « L’aventure, l’Amérique, l’humour qu’il y a là-dedans. Écoute, tout ce que Goscinny a touché comme scénariste, ça a toujours marché. C’était un grand grand scénariste, tous les univers qu’il a crées sont des univers qui ont eu du succès. »
Et pour ce qui est de l’adaptation à la réalité québécoise? « C’était nécessaire, je pense, parce que le film original français avait beaucoup de références locales qu’on n’aurait pas comprises ici. C’est encore plus vrai si on parle des jeunes, alors je pense que c’est une bonne idée de l’adapter pour le Québec. »
Est-ce que le doublage est un gros défi? « J’en ai fait il y a quelques années, dans une quarantaine de films. Honnêtement, dans le cas de Lucky Luke, ça a été une partie de plaisir. Souvent, le doublage, je trouve ça difficile, je trouve ça ardu, surtout quand on double des films avec des acteurs. En animation, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir. Si tu me disais que je fais du doublage d’animation pour le restant de ma vie, j’aurais du fun. »
Bruno Landry
Connaissiez-vous déjà Lucky Luke avant de participer au doublage? « Ça faisait longtemps que je les avais lus, mais déjà étant petit je les avais tous lus. » Est-ce qu’Averell était déjà votre personnage préféré? « Dans une histoire de bons et de méchants, il n’y aurait pas de bons s’il n’y avait pas de méchants. Les gens préfèrent les bons mais moi, dans n’importe quelle histoire, même Loft Story, je préfère les méchants. »
Pourquoi Lucky Luke est-il si populaire? « C’est un peu le rêve européen de la ruée vers l’Ouest, le grands espaces, les shérifs et les bandits. C’est l’imaginaire français de ce qu’était l’Amérique. »
Et le doublage lui-même? « J’en avais fait un peu avant. C’était le fun en plus parce que tu as plus de latitude que c’est des personnes animés parce que tu fois moins le faciès, c’est plus exagéré, c’est plus le fun à jouer. »
Guy A. Lepage
Qu’est-ce qui a été le plus le fun à faire dans le doublage? « Le méchant. »
Pourquoi? « Ben, parce que tu peux faire n’importe quoi, toutes sortes de niaiseries. »
Qu’est-ce qui explique le succès de Lucky Luke, qui le différencie de Tintin, par exemple? « Ça a moins marché que Tintin. ». Oui, mais quand même... « Ça marchait mais ça a moins marché que Tintin. Le plus gros succès, c’est Tintin et Astérix, et de loin. » Mais ça a quand même bien marché? « Ça a bien marché, mais c’est pas comparable. Dans la popularité au monde, ce n’est pas du tout comparable. » ... bon.