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Critique Le Monde Perdu : Jurassic Park
Le monde perdu de Jurassic Park nous revient cette fois-ci avec encore plus de dinosaures que sont prédécesseurs, et beaucoup plus sombre. Certes l’effet de surprise est en moins mais Spielberg arrive à réaliser ce film dans la même lignée que le précédent et bizarrement on sent que ce nouveau volet a plus inspiré le réalisateur que le précédent, est-ce parce qu’il y a plus de scènes d’action assez violentes, parce que un dinosaure se retrouve en ville. Spielberg maitrise la réalisation de bout en bout arrivant plus ou moins bien à garder un rythme assez soutenu le long du film. Il maitrise à la perfexion la réalisation et la direction d’acteur (on est moins loin que ce que les acteurs du premier nous offrait en y mettant des caisses), c’est ainsi l’inverse de ce que nous propose Michael Bay qui préfère pour ces suites montrer plus de scènes d’actions que dans le premier volet quitte à proposer un scénario beaucoup moins abouti. Spielberg reprend les mêmes ingrédients qui ont fait le bonheur de nombreux spectateurs au moment de sa sortie et le résultat est plutôt convaincant bien que l’on aurait aimé être plus surpris, avoir plus de nouvelles têtes, comme le fait de mettre comme premier rôle celui qui fut secondaire dans le premier volet mais qui sortait du lot bien qu’ici on regrette fortement l’absence de son caractère dément, sans doute pour nous montrer qu’il a pris en maturité, dommage on aurait aimé retrouver cette humour si spécial qui apportait une touche humoristique a certaines scènes, on a ici à faire en quelque sorte à un nouveau Sam Neil.
Il est vrai que Spielberg filme des scènes dans la seconde partie du film comme un hommage à King Kong et Godzilla, sans tout fois les plagier et ceci apporte quelques scènes assez sympathiques bien que les scènes se passant dans l’île sont bien plus intéressantes. On note que Spielberg prend le partie de ne pas montrer directement (sauf le personnage secondaire dans la jeep) des personnages se faire manger par les dinosaures, ce qui n’empêche que le film est bien plus sombre, la peur de se faire attaquer à tout moment par des dinosaures est grand renforçant l’angoisse et la crainte durant une bonne partie du film. Spielberg persiste donc dans le talent commercial avec ce nouveau film dont on suppose fortement le coté commercial mais ne provoquant pas Spielberg à vouloir à tout prix gaver le spectateur de scènes d’actions et de dialogues simplets, bien au contraire on est heureux de voir que Spielberg se sert des éléments construits par l’homme sur cette ile pour les scènes d’action, bref le réalisateur ne manque jamais de créativité permettant ainsi de nous tenir en haleine et ce bien que deux éléments du premier refont apparitions dans cette nouvelle suite: la scène du ravin (bien que celle-ci est beaucoup mieux) et l’enfant qui comme dans le premier ne possède pas un rôle important. Ainsi Le monde perdu use d’un contexte assez simplet pour nous faire retourner sur l’île, le résultat est qu’au final on n’est pas déçu du voyage, l’île (du moins la nouvelle) réserve de nombreuses surprise avec de nouveaux dinosaures. Ainsi bien qu’il est loin d’avoir la profondeur du premier et que certaines scènes sentent plus que le réchauffer, peut-être serait-il temps de s’arrêter là et de ne pas décevoir ainsi les fans, Spielberg montre que c’est encore un génie mais ne peut tout de même faire de miracle si le scénario ne suit pas, ce Monde perdu laisse plus la place au spectacle, là où le premier opus faisait aussi office de film présentant une réflexion plus poussée, ce qui n’empêche que le Monde perdu reste très palpitant grâce à de nombreuses qualités que contient le film. Spielberg tu restes un génie qui nous surprendra toujours, peut être que dans quelques années auront nous un remake qui sera encore plus surprenant!!!