Les conspirateurs

Profitant d'une reconstitution d'époque crédible, avec des effets numériques saisissants pour reproduire le Washington du XIXe siècle, la mise en scène se révèle à la fois vigoureuse - particulièrement lors de la séquence de l'assassinat -, et très léchée, parfois même à la limite de l'ostentation.

It's a shame when any historical drama gets drowned out by its own pretension, but doubly so for the story of Surratt, a minor historical figure but a woman whose story really does echo sharply in our current time of war. It's not that Redford doesn't see this, but that he leans on it so hard that he suffocates his movie in the process.

In the lead, James McAvoy is phenomenal. It's odd that it's taken so long to get McAvoy in a leading role after making a surprisingly credible action hero in Wanted. There's no trace of his natural Scottish accent on display, with him being very believable as a scarred union hero forced to defend someone he initially despises.

Avec The Conspirator, le légendaire Robert Redford (Ordinary People, Quiz Show) signe un film de genre résolument moderne, où la facture visuelle de l'oeuvre s'affirme comme objet de contraste par rapport au récit afin de situer dans le présent le discours qui l'accompagne. Une façon brillante, pour Redford, de politiser indirectement son film.

The film's most engaging moment comes in the end credits, when the historical repercussions of the case are explained. It is telling that the text on the screen provokes a stronger reaction than the preceding two hours of formulaic drama.

The Conspirator offre beaucoup, beaucoup de matière à réflexion au spectateur attentif.

À moins d'être déjà intéressé par l'histoire et la politique de nos voisins du Sud, force est de reconnaître que la manière confine ici à l'ennui. Dommage.

Bien fait, mais académique au possible, The Conspirator pique la curiosité même s'il manque parfois de souffle et d'émotion.