La version nouvelle

Pour son premier long métrage, le directeur de la photographie Michael Yaroshevsky signe un essai contemplatif mince, fondé sur un assemblage d'images plutôt éparses. Quelques passages se révèlent saisissants ou prenants, mais la morosité ambiante inspire surtout l'ennui. Il faut dire que Sophie Desmarais, seule à l'écran, s'est déjà montrée plus inspirée et allumée.

Pour faire court: des petits riens dont la modestie finirait presque par ravir (sans que l'on sache vraiment pourquoi!). C'est peut-être ça, aussi, la magie du cinéma.