Je porte le voile
Née au Québec au sein d'une famille yougoslave catholique, Natasha Ivisic s'est convertie à l'Islam quand elle a rencontré son mari, un Musulman. À la naissance de sa fille Amina, Natasha a commencé à porter le voile afin de lui donner le bon exemple. Treize ans plus tard, suite à la Commission Bouchard-Taylor et après avoir constaté le malaise d'Amina face au voile, Natasha entreprend le tournage d'un documentaire dans lequel elle rencontre diverses femmes musulmanes, certaines convaincues de devoir obéir à la lettre aux préceptes du Coran, d'autres aux idées moins conservatrices. À travers ces rencontres, Natasha commence à se questionner sur le bien-fondé de son choix de porter le voile.
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Revues de presse
La Presse
Je porte le voile, plus intéressant pour son sujet que pour ses qualités cinématographiques, pose un regard nuancé sur le port du hijab et ne saurait, malgré son dénouement, être assimilé à un pamphlet antivoile.
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Si la pertinence de ce projet ne fait aucun doute de prime abord, on regrettera autrement la mollesse de son développement, qui se contente d'éviter les problématiques théologiques plus profondes qu'il soulève de lui-même, pendant ses 52 minutes de déroulage bien comptées.
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En peu de temps, ce documentaire fait le tour de la question sans chichi ni flafla, une mise en scène très télévisuelle et hop! Des témoignages nécessaires, une remise en cause très profonde de la part de sa réalisatrice qui, malheureusement, perd un peu de son impact tellement tout se passe rapidement. On aimerait comprendre un peu plus.
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