Don Jon

Sa variation sur le thème prend ici la forme d'une sorte de Shame pour les nuls, qui déballe trop tôt toutes ses surprises pour ensuite enchaîner les développements convenus à la manière d'une sitcom.

This is a sometimes heartfelt flick that deals with the realities of sex and relations with little bursts of energy. The performances are all quite good, especially Moore, Headly and Danza, and yes, Joseph Gordon-Levitt as well.

Gordon-Levitt, however, takes creative leaps. As a filmmaker, he is much the same as he is as an actor: curious, provocative, eager to dig for a bone of contention rather than bury it.

But an unlikeable character need not make a movie as deeply unsatisfying as this. Don Jon is overrun by clichés about sex, gender roles, and romance, making it downright dull despite how many clips of wet-mouthed bare-chested porn actresses are flashed throughout.

Ce qui aurait pu se révéler, dans le cadre d'un premier film, un exercice masturbatoire d'auto-indulgence, recèle ses forces là où ça compte : dans le coeur et dans la tête, non dans les mains.

What matters is that it has already broken into the mainstream and proven that Gordon-Levitt is a triple threat, an artist who is one of the best actors of his age group, a smart, intuitive screenwriter, and a new filmmaker with his own style and intuition, to boot.

S'il n'est pas d'une grande originalité, il a au moins le mérite d'être avancé avec un touchant mélange de sincérité, d'humour, de conviction, et, avouons-le, avec un certain talent!

Il s'agit de l'une des meilleures comédies réservées aux adultes des derniers mois et même de l'année. Joseph Gordon-Levitt a fait un travail incroyable à la réalisation, à l'écriture ainsi qu'à l'interprétation de ce Don Juan des temps modernes accro aux films pornos sur Internet.

The addiction is to porn, with often crude and blunt results that will likely appeal to like-minded boys and young men.

Même si Gordon-Levitt bâcle l'idée (l'intimité est le seul moyen de se détourner de soi, la voie royale vers l'orgasme authentique) en moins d'une minute chrono, le climax final offre à (re)penser cette jouissance. Jouissance à laquelle aucune image ne peut mener.

À cet égard, la réalisation dynamique, indéniablement efficace, ne fait qu'accentuer la tristesse du propos.

Avec Don Jon, librement inspiré du libertin vénitien Don Giovanni, nous sommes les témoins agréablement surpris d'une nouvelle voix qui s'impose avec une courageuse détermination dans le cinéma américain contemporain.