Moi, Tonya

Baignant dans une lumière vintage texturée, mis en musique avec vivacité, l'ensemble profite en outre de la forte présence de Margot Robbie.

Alors bien sûr, le film n'est pas fait dans la nuance (cf l'interprétation drolatique d'Allison Janney en mère vacharde) mais il a le mérite de remettre de manière plutôt réelle les choses en perspectives.

Disons qu'on a rarement vu la violence conjugale filmée de façon aussi crue, mais sans aucun pathos, le film jouant clairement la partition de la comédie, envers et contre tout.

Imitant de plusieurs façons le cinéma de Martin Scorsese avec sa caméra mouvante, ses personnages tordus, son humour noir, sa reconstitution d'époque et surtout sa narration omniprésente et sa multiplication de classique musicaux rock, Gillespie s'approprie une technique de narration déjà bien connue.

You will find yourself kind of hating yourself for chuckling, but it is part of the experience and conversation.

All told, I, Tonya verges on being a perfect film (...).

 Anyone who said that in America there are no second acts didn?t account for the uncanny power of biopics.

Despite some strong performances, this look at skater Tonya Harding ultimately mocks her as much as the tabloids once did.

Margot Robbie turns the disgraced Olympian into a force of nature ? and someone much more complex than a tabloid caricature.