La purge

Le déroulement est chaotique, les effets-chocs, rarement efficaces, et les affrontements violents frisent le ridicule. L'interprétation est toutefois dans la note. 

La purge est un film simpliste, qui reste toujours au premier degré. Sans parler de la violence gratuite (et parfois grotesque) qui emprunte au film d'horreur, devenant parodique sans vouloir l'être.

Home Alone crosses paths with The Strangers and, of all things, Gareth Evans' The Raid in writer-director James DeMonaco's The Purge, a despicable, ugly and valueless exercise in hate, that purges all potential out of its interesting, original concept.

Hawke is strong and subtle at delineating the war inside Sandin's head. And director James DeMonaco shows a sure hand at building tension. Too bad the film devolves into a series of home-invasion clichés. The Purge was almost on to something.

Gimmicky chiller lacks the robustness and distinction needed to support its social-commentary ambitions.

There are contrivances on its way to a rather cool capper, but that's okay when there are so many underlying ideas at play. First and foremost, The Purge prides itself on exploring the act of violence rather than wallowing in death and bloodshed just for the sake of it.

The film is well-made from a technical point of view, with Jacques Jouffret's cinematography proving to be an eerie highlight. in the third act, DeMonaco gives the audience plenty of stand-up-and-cheer moments, as the family finds the strength to defend themselves against the frightening odds.

Sous ses allures de petit film de genre, The Purge parvient donc à être à la fois une critique terrible de la société américaine et un thriller efficace. C'est suffisamment rare pour être appréciable!

Heureusement, des combats brefs et amusants à regarder, ainsi qu'une idée de base audacieuse et une fin assez imprévisible lui permettent de gagner quelques points.

Ni horreur ni suspense, La purge est un hybride dont l'excellente prémisse ne parvient pas à faire oublier les défauts.

The Purge, pur produit de divertissement (et, en ce sens seulement, tout à fait réussi) fait l'effet d'un mélange plus ou moins digeste du Straw Dogs de Peckinpah, du Assault on Precinct 13 de Carpenter et du Funny Games de Haneke, que de nobles références.

Elliptique, à la fois suggestif et démonstratif, le film confirme sa courte durée avec, certes, un certaine connaissance du médium de la part du réalisateur. Côté interprétation, Hawke se défend assez bien, le regard abasourdi dans ses yeux, complice avec les autres comédiens, tous conscients des enjeux d'une intrigue parfois alambiquée.