Un film efficace mais un peu redondant, qui hésite à s'impliquer totalement dans son sujet.
Dick et Stevie, deux adolescents solitaires, créent « Les Dandys », un groupe de pacifistes qui portent des armes pour se donner de l'assurance. La première règle demeure de ne jamais se servir son arme. Quand Dick est nommé responsable d'un jeune en probation, les choses changent à l'intérieur du groupe, et le leadership de Dick est questionné.
Le principal problème de Dear Wendy est que le déroulement du récit ne sert pas complètement à l'histoire. C'est presque une perte de temps. Parce que l'introduction et la conclusion fonctionnent bien, même très bien, mais que la finale n'est pas nécessairement la conclusion de l'ensemble du récit. On se perd dans des considérations narratives trop grandes, dans un souci de définir des personnages qu'on avait déjà saisis. Il aurait fallu resserer le récit pour le rendre plus captivant.
Sinon, le propos est juste, loin du didactique, conscient de lui-même. On ne le perçoit que si on s'y efforce. Les interprétations rendent le plus souvent justice aux personnages, qui sont habités par le corps des acteurs, et pas l'inverse. Fusion idéale, illusion efficace.
Dans l'ensemble, une expérience cinématographique intéressante mais un peu immature. Dommage parce que la scène finale vaut définitivement le coup d'œil.
Un film efficace mais un peu redondant, qui hésite à s'impliquer totalement dans son sujet.
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