The Return

Adaptation rêche et fidèle de la dernière partie de l'Odyssée d'Homère. Récit mince et étiré. Réalisation vigoureuse. Reconstitution d'époque convaincante. R. Fiennes intense.

Dans sa volonté de dépouiller le récit de sa dimension épique, Pasolini signe une mise en scène d'une grande sobriété et des décors austères, où des éclairages à la chandelle sont généreusement mis à contribution. Tandis que les ombres sculptent leur visage, Fiennes et Binoche, qui s'étaient donné la réplique dans Les hauts de Hurlevent, de Peter Kosminsky, et Le patient anglais, d'Anthony Minghella, confèrent au tout une certaine lumière.

N'empêche que malgré quelques failles, The Return demeure un film anti-guerre qui, à bien observer, parle du temps présent et de ses possibles dérives dans les sphères politique, social et intime. C'est un film tout en nuances qu'il faut comprendre.

Director/co-screenwriter Uberto Pasolini (Still Life, Nowhere Special) strips the tale to its bare essentials, resulting in a stark, solemnly paced experience that viewers will find either enervating or thrilling.

The pacing is far from what you'd expect in a Hollywood movie with this much action, which can make the film feel longer than its 116 minutes. But that rich languor and love of words is earned, and do you really want to tell Ralph Fiennes and Juliette Binoche to hurry up? No. You. Do. Not.