Philomena

Humour et émotion teintent en parts égales ce beau et sobre plaidoyer contre l'intolérance et le puritanisme qui, inspiré d'une histoire vraie, dresse un parallèle inattendu entre l'Irlande d'hier et l'Amérique contemporaine.

Car, au final, le film de Frears ne porte pas de jugement. Il laisse le spectateur se faire une idée, ce qui n'est pas la moindre de ses grandes qualités. Un des grands crus de 2013.

They're right. Director Stephen Frears pushes every button and pulls every string in such a fashion that Philomena satisfies multiple demographics but ultimately wins over its older target demographic.

Stephen Frears returns to top form in a touching, at times funny true story of grave injustice and a mother's search for closure.

Malheureusement le film est dominé par la quête formatée de deux personnages qui, s'ils sont bien campés, ne sont jamais rien d'autre que des caricatures.

C'est ici tout le génie de Stephen Frears qui arrive à faire de cette histoire, une histoire réaliste, dure et parsemée de moments de bonheur et d'humour. Ce film traite également du thème du pardon, avec mission de renvoyer le spectateur à ses propres questionnements.

Après le visionnement, on peut difficilement oublier le long métrage, tant il touche quelque chose de profond. À voir absolument.

Filmant sans audace esthétique, Stephen Frears se concentre sur un scénario qui sait mêler humour britannique et drame poignant, parfois au sein d'un même échange entre les deux personnages principaux.