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Un air de famille avec Delicatessen.
Le monde de l’armement ne porte pas à rire habituellement. Pourtant dans ce film, ce milieu est transformé en une comédie. C’est très franco-français si on pense aux mimiques, gueulage et à la distribution. L’aspect glauque du film me rappelait un autre plus ancien : Delicatessen. D’ailleurs, on retrouve dans cette distribution Dominique Pinon qui a joué dans ces 2 films : il devait avoir le profil de l’emploi. On retrouve aussi le même réalisateur Jean-Pierre Jeunet : les 2 films ont donc un air de famille malgré les 18 ans qui les séparent. Je dois avouer avoir trouvé le temps long cependant. On aime ou on n’aime pas.
Délicatessen rencontre Amélie Poulin
Comme pour tout c'est films, Jean-Pierre Jeunet met l'accent sur le coté visuel.On peut comparer Micmacs ... a un mélange entre Délicatessen et Le fabuleux destin d'Amélie Poulin(on peut remarquer qu'elle que référence a c'est deux films justement).Visuellement accompli, ce film ne laisse pas une seconde de répit a nos yeux.Plusieurs bonne trouvailles,un montage rapide qui nous laisse aucun temps mort et des personnages haut en couleur.(bien qu'ils sont tous l'aire de sortir d'un cartoon,mais il sont adéquat a l'univers farfelu de Jeunet)Même si on ne rit pas énormément ,le film de Jeunet nous colle un sourire au visage du début a la fin.Le seul défaut de Micmac a tire-larigot est au niveaux de l'histoire qui n'est pas aussi surprenante et original que c'est autres productions.(si ont oublis Alien 4) Probablement que Jeunet a voulu faire du cinéma grand publics (mais en conservent l'essence de son style),ce n'est pas une mauvaise idée,si cella réussi a donner le gout a ceux qui n'ont pas vu c'est films précédents de le faire.Sen avoir toute les qualités d'Amélie Poulin,Micmacs a tire-larigot est un film qui mérite assurément qu'on si attarde.
l'homophone ces/ses
Ses: comme dans "Ses films à lui".
Ces: comme dans "Ces deux films dont on parle"
simplement bien fait
Un petit bijou d apres midi.Esthétiquement parfait,Jeunet a sue nous rendre la tache encore facile.C est un film qui s écoute facilement,car il est rigolo et parsemé d intelligence,c est brillamment réalisé et on embarque allégrement dans cet aventure loufoque teinté de candeur et de petite réflexion agréablement amené.C est du délice visuel léger mais pas du tout ennuyant car léger ne veut pas dire sans contenue''nuance''.Aller le voir c est charmant et tres bien fait.
Critique Micmacs à tire-larigot
Jean-Pierre Jeunet qui n’a plus rien n’a prouver à personne depuis son succès mérité du fabuleux destin d’Amélie Poulain, il arrive ici avec Micmacs à tire-larigot possédant de très jolies effets visuels rappelant le temps où il travaillait avec Marc Caro où tout l’environnement est d’une beauté inimaginable utilisant les moindres objets mis à la disposition des comédiens pour en faire des inventions rigolotes et le décor dans leurs détails les plus discrets. C’est surtout avant tout un hommage au cinéma, comme on les aime (et non comme Yann Moix les aime) où presque tout est illusion mais dommage que Jeunet se perd un peu, obligeant le film à perdre en profondeur au fil des minutes. Il est clair que depuis son ascension solo, Jeunet est plus consensuel et fédérateur, beaucoup plus qu’avant, sa vision et sa démarche sont portées par une seule et même idée: mettre en avant dans l’ensemble de ces réalisations de l’imagerie et de l’artifice. Comme d’autres réalisateurs usant de ce principe: Dupontel et bien entendu Gilliam et Méliès dont le but est de créé un maximum d’image illuminés par la direction artistique qui doivent montrer tout de même la simplicité, les films de Jeunet sont avant tout des livres de comtes sophistiqués (si on exclue Alien), Micmacs à tire-larigot est donc un retour à ces premières réalisations surtout Delicatessen où le bric-à-brac est ici bien présent et où on rigole de situations toujours plus absurdes les unes que les autres, on y voit d’ailleurs une très courte scène qui y fait référence: la scène où l’on joue de la scie. Le film montre donc une multiplication des personnages loufoques, construction progressive de séquences façon château de cartes.
Pour incorporer un semblant de vie dans ses films, maitre Jeunet à ces propres recettes cela commence par la présentation du personnage simple à monter et définir, avec une «gueule « et un détail appelés à bien rester dans les bandes tout au long de l’histoire. Dans Micmacs à tire-larigot, les scénaristes nous présentent donc des personnages chacun caractérisés par un surnom pittoresque et très spécifique, une particularité physique, on retrouve des acteurs familiers habitués aux yeux du public, ils sont ici originaux et attachants, car accessibles, certains ont été popularisés: Dany Boon fait encore et toujours Dany Boon (son personnage se nomme Bazil, nouveau clin d’œil à Giliam), Omar fait du service après-vente sans son Fred et Yolande Moreau nous refait son coup de la vieille excentrique mais tout cela n’égaille pas trop notre intérêt tant ces personnages aspirent à des accroche de tête d’affiches: eux les gentils se battant contre les méchants beaucoup plus puissants. Car le bémol se situerait donc du coté de l’âme qui manque ici face aux autres films la faute donc à une profondeur dans les personnages qui finissent pas être que de simple pion eux aussi. Jeunet oublie parfois de raconter l’histoire, sans doute trop omnibulé par les plans et stratagèmes tous aussi biscornues les uns que les autres. Car au fond, ce que Jeunet raconte vraiment dans le film sont les procédés par lequel Bazil et ses collaborateurs montent ces drôles d’histoires dont on est friand tout au long du film.
Dany Boon se situe ici entre Chaplin et Keaton, pour son coté timide et burlesque suivi de Tati dans la partie de l’aéroport où les voyageurs sont égarés ou encore Marco Ferreri pour les décors. Bref Micmacs… fait de la référence assez subtile, déployant des moyens comme la citation ou empruntant des codes propres à certains films, bref tout ce petit univers superbement monté est une parfaite symbiose entre les différents âges du cinéma, allant du muet au sonore, en passant par l’âge d’or américain, bref un florilège des meilleurs moments du cinéma réunit dans un seul film. De plus, Jeunet puise aussi sa force dans la volonté de croiser ancien temps avec les nouvelles technologies, comme la vidéo Youtube.
On pourrait tout de même s’étonné que Jeunet cherche dans tout ces films à cloisonner son univers, intégralement soumis à des règles de cour de récré avec des perturbations au final assez bénignes, il est vrai que tout ce qui touche au réel est tout de suite neutralisé, comme tout ce qui touche à la sexualité: quiproquo puéril sur le mot «guet» ou le fait qu’un gardien de nuit regarde des ébats amoureux via la camera de sécurité. C’est aussi dans ce genre de situation que l’univers de Jeunet et celui de Gillam se distincte, tant le dernier accepte avec une certaine lucidité le paramètre du réel dans les propos de ses films rebattu sur la puissance de l’imagination, Jeunet veut sans doute faire du cinéma populaire à tout prix, cassant parfois quelques idées qui auraient sans doute valu le coup.
Bien que le discours soit assez simple et n’aille pas bien loin, cela n’en reste pas moins charmant par l’innocence qu’il dégage et composé en grandes parties par des comédiens un brin sous-exploités dont Marielle figure en tête. Jeunet nous offre donc un bon film qui mérite d’être vu ne serait ce par ce qu’il fait du bien.