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génial
Ça c'est ce que j'appelle de la bonne comédie française. Même si c'est un peu mélo par certain moment. Il n'en reste pas moins que j'ai adorer. Je la recommande si vous aimez la comédie française.
Une brise d'été
La critique n'est pas très bonne mais il ne faut pas trop s'y fier. C'est un joli film, une jolie histoire qui se termine bien avec de belles prises de vue.
Une film hilarant. Le seul problème, c'est d'empêcher les cinéphiles assis derrière vous de rire à haute voix!
Une douce brise sur un jour gris de juin.
Tout est chocolat .
Vu en avant-première . Délicieuse comédie avec deux supers acteurs : Benoit Poelvoorde en patron et Isabelle Carré en chocolatière . Je croyais que Émotifs Anonymes était une invention pour le film , mais non , ce mouvement d'entraide existe vraiement . Ces gens qui ont de la difficulté à entrer en inter-relation avec les autres vivent un difficile quotidien . Dans le film , les situations cocasses du à ce handicap se succèdent et font bien rire les spectateurs .
Bref un film que je recommande sans hésitation pour passer un bon moment et surtout pour oublier les petits tracas du quotidien .
Critique Les Emotifs anonymes
Les émotifs anonymes maquillée de la même manière que le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, le scénario très attendu, bien que l’histoire agrémenté d’humour reste très téléphoné, Poelvoorde et Carré essayent de faire le maximum pour s’en sortir et autant dire que le résultat est assez plaisant à voir. Il s’agit ici d’une petite comédie romantique sans grande prétention et dont le début n’amorce rien de bon, mais très vite la mécanique se met en place et l’on assiste, aidé par une musique composée par jean-Pierre Améris à un film fort sympathique avec une mise en scène faite de sobriété en façade mais bien plus profonde en consistance. L’idée est pourtant bonne en effet partir sur une idée dans le même genre que les alcooliques anonymes sauf qu’ici il s’agit des émotifs anonymes, les scénaristes construisent un récit qui regorgent de scènes comiques et se moquant gentiment de leur handicap. On regrette cependant que les réunions n’aient pas plus d’intérêt dans l’intrigue si ce n’est que commenter avec une lourde redondance l’histoire de ces deux tourtereaux. Il faut dire que l’histoire qui nous est proposé est vieille comme le monde, les deux amoureux ont donc un point commun, pour notre plus grand plaisir qui a la chance d’assister en privilège aux nombreux quiproquos que les situations ou les deux personnages qui se comprennent sans se trouver engendrent. Pour preuve il suffit de voir l’affiche qui nous fait penser à un film des années 80, le jeu des deux acteurs principaux que l’on a plaisir à retrouver après leur première collaboration sur le film de Anne Fontaine «entre ses mains«, ils disposent ici d’ingrédients pour nous surprendre (le film ne durant que 80 minutes, il faut que le rythme tienne la route) et bien que l’on comprenne assez rapidement la fin de l’histoire, cela ne nous empêchera pas pour autant de gâcher notre plaisir de voir la nouvelle réalisation de Jean-Pierre Améris après l’excellent Je m’appelle Elisabeth dans lequel il avait réussit à mélanger avec brio et de façon subtile les variations touchants au monde de l’enfance. Le plaisir aussi de retrouver le duo de l’excellent Entre ses mains permet de renforcer la qualitéde cette comédie dont on peut lui reprocher les gags trop poussés et les situations téléphonés. En plaçant les deux personnages dans un quotidien relativement banal, le réalisateur aidé aussi par des obligations assez terre à terre, fini par pousser les émotifs anonymes dans une atmosphère assez irréelle. Le réalisateur donne ainsi un tout autre regard sur Isabelle Carré qui semble vouloir prendre son envole à chaque plan, telle une Julie Andrews dans Mary Poppins. Le metteur en scène prouve donc qu’il a essayé de travailler au mieux ses plans et ce avec minutie, ne laissant aucun détail au hasard. Il suffit de voir la scène du restaurant premier rendez-vous entre les deux personnages qui est très bien écrite et arrive à mêler humour aussi bien de paroles et geste sur rythme maitrisé à la perfexion, dommage que le film ne soit pas aussi bien maitrisé de bout en bout de cette manière , comme peut être le risque de vouloir imposer des chansons et virer ainsi vers la comédie musicale, choix assez incongrue qu’il aurait sans doute failli éviter. Mais la légèreté de l’actrice se retrouve en contradiction et opposition avec la prestance de Poelvoorde très en retenue dans un rôle qu’il n’avait guère l’impression de donné habituellement, d’habitude capable de candeur et de fantaisie se laisse ici emporter dans un rôle qui lui va à merveille, personnage introverti et coincé. On a donc l’impression que le film part dans une nouvelle direction, à savoir film à des envolées lyriques, projet qui sera finalement avorté par le réalisateur bien que les deux protagonistes poussent la chansonnette sans jamais forcer et de manière si naturel qui en fera oublier le ridicule. Avec un tel sujet abordé à savoir l’hyperémotivité et les conséquences que cela entraine sur les relations, le réalisateur y apporte du second degré, pile ce dont le film avait besoin, bien que cela ne soit pas présent tout le temps, tout comme les rencontres anonymes, autrement que pour relancer le récit de façon moins brutal que ce que l’on aurait aimé. Cette comédie est dans l’air des sans âge, arrivant à planter dans une période qui aurait très bien pu se trouver dans l’après-guerre. Le réalisateur qui connait un rayon dans l’émotivité à tel point qu’il n’arrive pas de façon habituel à promouvoir son film. Les émotifs anonymes est donc l’écueil du cinéma français qui semble se parodier timidement, en effet le défaut que l’on pourrait aussi lui reprocher est de ne pas se photographier dans l’air du temps, comme si le film se détachait entièrement de la réalité (on le comprendra plus tard que c’était le parti pris du réalisateur, ne serait ce que dans a mise en scène) Bien que le film semble se passer dans des années antérieurs, ne serait ce que par le sujet qu’il traite, le film reste tout de même contemporain. Le réalisateur par le biais de ce film souhaite rendre hommage aux films des années 50, films où l’on avait l’habitude de voir des films chantant qui se retrouvait au plein milieu d’un récit et parfaitement interprété, c’est un peu le cas ici où la prestation de Poelvoorde sans en être pour autant celle de Podium, arrive à nous émouvoir. Dommage que le réalisateur n’est pas su mieux contenir le Poelvoorde qui se retrouve au même titre que Isabelle Carré confronté à devoir se débrouiller tout seul, le film semble d’ailleurs au bout de quelques minutes s’essouffler, à tel point que les acteurs jouent plus sur les tics que sur la naissance de leur idylle. Ainsi la faiblesse du scénario propose (alors que le film n’est pas déjà très long) des scènes qui au final n’apporteront pas grand-chose, comme celles avec le psy ou encore dans le cercle des émotifs anonymes alors que celles-ci sont assez présentes, sorte de fil rouge. Au final, bien que l’on ai passé un très bon moment, on ne retiendra que la prestation des deux acteurs, en se disant que Poelvoorde va bientôt retourner se cloitrer chez lui, laissant une grand vide. La romance entre les deux personnages est drôle car la plupart des éléments qui se collent au genre sont twistés et revisités avec bonheur. Le réalisateur semble tout au long du film se fendre par le biais de scènes cocasses et décalées où l’émotion reste au cœur.