Filière 13
v.o.f.s.-t.a. : File 13
Thomas, un policier de Montréal, est aux prises avec des violents maux de tête qui l'empêchent de bien accomplir son travail. Afin de l'empêcher de nuire, son patron, Benoît, dont la femme vient de quitter la maison, l'assigne à la surveillance d'une vieille dame, mère d'un criminel. Il a pour partenaire Jean-François, un relationniste de la police, qui vit une période de stress intense. Leur nouvelle affectation s'avère tellement monotone que les deux policiers décident d'enquêter sur Fecteau, un accusé du scandale des commandites qui n'a jamais été condamné, mais qui semble manigancer quelque chose. Cette nouvelle enquête illicite va grandement affecter leurs relations interpersonnelles.
Distribution
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- Zoofilms
distributeur
- Alliance Vivafilm
Revues de presse
Médiafilm
Le noeud de l'intrigue policière n'est mis en place qu'au bout d'un long moment, occasionnant des problèmes de rythme et une impression de déséquilibre dans la disposition des enjeux dramatiques. Cela dit, Filière 13 profite de la réalisation percutante de Patrick Huard, qui sort de sa manche quelques trouvailles visuelles inspirées. Les trois interprètes masculins, dont la chimie opérait déjà dans le film précédent, sont en outre convaincants.
Lire la critique complèteLa Presse
L'humour n'étant pas au rendez-vous, la contrepartie plus dramatique ne peut s'épanouir non plus sur l'autre flanc. Ne reste plus alors qu'un récit où chaque situation semble plaquée artificiellement, sans ne jamais pouvoir s'ancrer dans un terreau plus solide.
Lire la critique complèteLe Soleil
Dès le début, on constate que le réalisateur a pris beaucoup d'assurance depuis Les 3 p'tits cochons. Il place soigneusement ses pions pour raconter une histoire de gars dans laquelle la psychanalyse l'emporte, finalement, haut la main sur l'action.
Lire la critique complèteLecinema.ca
L'interprétation d'ensemble des protagonistes est tout aussi inégale. Guillaume Lemay-Thivierge en fait des tonnes, tentant de trouver le ton juste entre deux scènes de vomi. C'est peine perdue. Plus subtil, le jeu de Claude Legault se heurte à un personnage mal développé, alors que le Benoît de Paul Doucet, qui apparaît et disparaît mystérieusement tout au long de l'ouvrage, ne dépasse guère l'anecdote.
Lire la critique complèteVoir
Il est dommage que Patrick Huard, qui sait raconter des histoires sur scène, n'ait pas eu le temps nécessaire pour remanier le scénario du tandem Claude Lalonde et Pierre Lamothe. Car c'est bien dans le récit que résident les faiblesses de Filière 13 - de même que dans certaines répliques de mauvais goût et dans ses personnages féminins peu crédibles (pauvre Anik Jean!).
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