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Peu intéressant
Les Français ont cette tendance à partir d'une idée originale mais l'amener toujours avec le même angle de vue. C'est un peu long et ça tourne en rond. La fin pour se débarasser des cancers est assez facile. Par contre, Dujardin montre qu'il est un acteur au sommet de son art.
Intriguant
Un bon film somme toute qui vous tient en haleine. Woody Allen disait que Paris est la capitale du cinéma de l'art alors que Hollywood est celle du cinéma commercial. Ce beau film le prouve hors de tout doute raisonnable!
Bernie et Brice
Je suis tombé par hazard sur ce film raliant deux de mes acteurs français préférés. Je me suis donclancé dans ce film en ayant aucune idée de l'histoire ou du propos. Je découvris donc ici un film ironique, subtile, divertissant et qui ose en essayantde choquer l'auditoire avec quelques scènes surprenantes.Cefilmn'est pas parfait loin de là,quelquesscènes nous sombletrop longue etje trouvais l'acteur qui jouais le filstrop statique et agacant.Rien pour gacher notre plaisir cependant. Je recommande ce film fortement.
Dialogue avec son cancer
Vu en avant-première . Une idée de départ fort originale . Un cancer se présente sous les traits d'un homme (Dupontel) et se met à harceler sa victime (Dujardin) un écrivain fini qui boit toute la journée . S'en suit une suite de dialogues savoureux et de situations cocasses surtout quand la bonne traine aussi sa madame-cancer .
Un bon trio d'acteurs , surtout Anne Alvaro qui a remporté un César pour son rôle .
attention : pas un film grand public . Pour spectateurs très très très avertis .
Critique Le Bruit des glaçons
Rare sont les grands réalisateurs qui arrivent à perdurer dans un cinéma de plus en plus rude, Bertrand Blier en fait partie, pour notre plus grand bonheur, coupant court à tout ce que l’on annonçait: un réalisateur fini du aussi à ses échecs répétés aussi bien critique qu’au niveau du public ainsi, après cinq ans d’absence et quelques passages à vides, le réalisateur revient avec un film au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, bien que la verve soit encore assez légère et vide de temps en temps, son nouveau film Le bruit des glaçons bénéficie d’une belle mise en scène mais aussi un casting très alléchant avec un Dujardin excellent, pourtant rien ne laissait présager à une telle surprise étant donné que le dossier de presse distribué à des journalistes qui ne portent pas es derniers films de Blier dans leur cœurs, avec un étiquetage de tel sorte que Blier est considéré par certains comme certes un dialoguiste reconnu mais qui propose des histoires avec une figure proche de la beaufitude, obsédé par l’argent mais aussi par les femmes, sujet important pour Blier dont on retrouve tout naturellement une place importante dans le Bruit des Glaçons. Pourtant ici, le réalisateur part d’une idée certes saugrenue mais tellement superbe et originale qu’on rentre dans le jeu très rapidement, de cette idée saugrenue Blier arrive à y tirer des dialogues alléchant arrivant à y incorporer des bons mots, mais aussi des situations cocasses notamment sur les visions des deux personnes atteintes par le cancer qui apportent son lot de situation saugrenue et parmi tout cela le réalisateur propose une opposition qui risque de faire tiquer plus d’un par rapport à deux représentations distinctes de la femme. Une chose est sure, seul Blier était capable de mener à bien ce projet, non pas que ce dernier soit ambitieux rappelle le bon vieux temps où le cinéma français était encore capable de prendre des risques sans que les producteurs viennent y dire quoique ce soit. Blier est un des symboles de cette époque pas si révolu que cela. Blier qui ne se cache pas et dont son film montre clairement le manque de moyen décide de ne pas se tracasser de techniques qui peuvent devenir très vite encombrante et inapproprié pour ce type de scénario, avec un montage basique et une photo digne d’un bon feuilleton sur France 3, mais de cette technique voulu, il en ressort un jeu d’acteurs qui transporte cette histoire vu comme une très mauvaise plaisanterie de mauvais gout, le couple Dujardin/Dupontel qui n’en s’ont pas à leurs coups d’essais ensemble s’amusent avec cette histoire dont le cinéma français n’est pas prêt de répondre (à moins que Blier est plus de moyen pour pouvoir continuer à montrer au spectateur son univers).Sa filmographie est parsemé d’œuvres surréalistes partant très souvent dans l’excès avec des films très théâtrale et se propose sèchement comme le contrepied d’une industrie française en perte de mouvement qui produit certes beaucoup de films mais ces derniers se voulant à la base commercial. Sa dernière œuvre est ici quelque peu autobiographique à peine masquée, comme si Blier mettait Blier face à ses responsabilités où le jeu de la toupie jouerait à la redistribution des valeurs comme la morale, l’ironie… où même les degrés dans lesquels le réalisateur aimait aller laissent ici place à la galanterie personnifiée. Le bruit des glaçons est une sorte de Rencontre avec Joe Black à la sauce Buffet froid, tout y est pour créer au mieux l’atmosphère de Blier dans une situation peur cocasse. Dupontel empruntant même les tics à Depardieu et des verves sèches cinglantes et efficaces? Bref le film se veut d’être une quête constante de soi dans la solitude et se porter comme lucide face à la fatalité. Le réalisateur n’a jamais filtré avec le désespoir et l’absolue si ce n’est dans son véritable grand film jusqu’à ce jour: Buffet froid avec lequel Le bruit des glaçons se rapprochent, il laisse une place importante à la femme par le biais de cette servante ordinaire dont son maitre ne la regardait depuis ce jour, Blier entretient une maxime populaire et juste selon laquelle la femme est l’avenir de l’homme. Le réalisateur nous entraine dès les premières minutes dans son univers en suivant la course folle du gaillard magnifiquement interprété par Dupontel décidément frillant de personnage vilain qui face à un Dujardin superbe avec sa bouteille à longueur de temps dans la main, on se dit que le combat sera beau, le scénario disposant de belles ressources, qui s’appuie sur une dramaturgie très fortement étudiée offrant de bonnes phrases dont la touche colle parfaitement au style du réalisateur, on le retrouve ainsi après quelques films d’égarement. Blier qui tout au long du film reste dans une réalisation assez linéaire propose tout de même de mettre de temps en temps sur le devant de la scène un personnage comme la petite amie de l’écrivain que campe Christa Théret, dont on aperçoit une image forte, sans doute celle de la maman, visage impénétrable d’une femme russe, c’est dans ce genre de moment que le réalisateur arrive par le biais des images à transporter son film se coupant de tout artifices dans le dialogue et se focalisant sur l’essentiel à savoir la mise en scène, le fait qu’il décide aussi de présenter son film dans un vrai décor aide, nous qui avions l’habitude de trouver des décors de studios dans ces précédents films. Ainsi avec son nouveau film Blier retrouve sa hargne tout en apportant un nouveau regard sur son style de film, s’adaptant ainsi à son époque, il arrive à nous faire rire aussi du cancer, ce qui pourra déranger plus d’un mais ça devient vite irrésistible grâce notamment par les acteurs dont toute cette histoire est bien entendu une parabole, sorte d’illustration de l’invisible. Blier traite serte de la mort mais sans oublier l’amour avec un grand A qui se traduit ici par la gante féminine, Blier dont on disait misogyne depuis Calmos. Blier n’est pas mort Alléluia.
Critique intéressante
Bonjour Thiboy,
Votre critique de ce film est fort intéressante. Elle est bien articulée et ne manque certainement pas de saveur. Je pressens qu'on pourra un jour vous rémunérer pour exprimer vos vues sur le cinéma.
J'ai toutefois un petit reproche à vous faire. Votre texte (que j'ai sous les yeux) est rempli de fautes d'orthographe et de grammaire. Quel dommage !
Bien cordialement,
Denis