L'armée des morts

Passant au malaxeur une kyrielle de références populaires et de ressorts dramatiques de classiques de divers genres, Zack Snyder a concocté un divertissement débordant d'énergie et de folie, à défaut de réelle originalité.

Alors, on se rabat justement sur les scènes de massacre pour se divertir. Elles sont à la fois horrifiantes et superbes. Snyder a ce talent. On se demande quand même si les litres de sang et les têtes éclatées font encore plaisir à beaucoup de monde aujourd'hui.

Vous connaissez cette tendance de certains fast-food à servir des proportions gargantuesques ? On assiste au même phénomène à en mettre plus que le client en demande dans le cinéma hollywoodien. Et L'armée des morts, qui marque le retour de Zach Snyder à la réalisation après un drame familial, en représente la parfaite incarnation.

It's a total blast. 

It's assembled from other other pop touchstones but sweeps you along with a gung-ho classicism.

Zack Snyder's new zombie-heist movie arrives as we find ourselves at the nadir of the zombiepocalypse era.

It's fun and unpretentious, driven more by its action set pieces than anything else.

Dave Bautista leads a crack team of mercenaries braving a quarantined Las Vegas zombie hotspot to attempt a multimillion-dollar heist in Zack Snyder's franchise kickoff for Netflix.

It's the director's best film since his "Dawn of the Dead," but like so many Snyder movies, it's both too much and not enough.