I'm Still Here

Ce canular, prétexte à une critique caustique du milieu artistique, piétine et souffre d'une réalisation échevelée, mettant en évidence le peu de profondeur et de pertinence de l'entreprise.

Et le film va plus loin, puisqu'il questionne la nature même du métier d'acteur. D'une part, à travers la déchéance dans laquelle tombe le Phoenix rappeur, il met en cause l'importance à accorder aux émotions personnelles dans la démarche artistique de l'acteur.

The trouble here is that it's impossible to tell where the bullshit ends and the real life documentary begins. Is this the behind the scenes story of Joaquin Phoenix's descent into madness and irrelevance or is it a carefully scripted, mockumentary meant as some sort of bizarre hoax concocted by Affleck and Phoenix?

Tout cela pour ça? Eh oui! Les gens retiendront la performance étonnante de l'acteur et ils oublieront tout le reste.

Alors qu'on s'attendait à une charge virulente et caustique contre l'establishment, le star-système, Hollywood, etc., I'm Still Here se révèle une grosse farce tournée entre amis. L'entreprise, pour le moins audacieuse, sera-t-elle le suicide artistique ou le retour raté d'un acteur de talent ayant perdu un an de sa vie comme le suggère le sous-titre?

It almost doesn't matter if the psyche in question is imploding artificially - as in staged - or organically. It's just so unpleasant to watch two hours of unrelenting bad behavior and grandiose delusions.