Fahrenheit 11/9

Avec cette suite informelle de son célèbre Fahrenheit 11/9 (palme d'or à Cannes en 2005), Moore signe un nouveau pamphlet explosif sur le déclin des institutions démocratiques américaines.

Ce documentaire de Moore n'est pas mon préféré, mais le message rassembleur et le sentiment d'urgence est tellement puissant qu'il donne presque envie de franchir la frontière et de supporter les progressistes qui ont à coeur le renouveau de leur pays et qui travaillent fort afin de renverser le gouvernement de Donald Trump avant les prochaines élections.

Moore est particulièrement habile dans sa volonté de sonner l'alarme de l'autocratie trumpienne, en comparant le discours nazi à celui du Président et en exposant ses stratégies de communication.

À l'arrivée, Michael Moore prêche uniquement aux convertis et leur offre une belle occasion de ventiler. On pourra cependant douter de l'impact réel de ce film dans le résultat des prochaines élections de mi-mandat. 

Fidèle à son style, Moore fait débouler images d'actualité et extraits de bulletins de nouvelles pour soulever au bulldozer le passé et les premiers mois au pouvoir de Trump. Son racisme, sa misogynie, son attirance pour les dictateurs et autres tyrans, rien de nouveau sous le soleil pour quiconque s'intéresse à la politique américaine.

You need to see this film.

"Fahrenheit 11/9" gains focus and strength when it expands to other issues that clearly matter to Moore (...).

It starts off as nose-thumbing, then takes a deep journalistic dive into the horror of Flint, but Michael Moore's Trump documentary turns into a powerful warning about fascism. The message: Yes, it could happen here.

The angry film starts with the president but grows into a sprawling indictment of the system that led to his election, and maybe even a prescription for change.

The documentarian comes out swinging at the Trump administration - and reminds us that we need to take the dire situation our country is in very seriously.