Nasa, Houston et un chat noir.
Histoire vraie ou fausse?
Conquête spatiale et amoureuse.
Tout le monde a entendu parler de cette thèse conspirationniste selon laquelle l’alunissage d’Apollo 11 aurait été filmé en studio par Stanley Kubrick sous-entendant que l’homme n’a jamais marché sur la Lune, dans une course de l’espace plus politique qu’astronomique. La bonne idée, géniale même pourrait-on dire, de « In the moon » est de tisser une comédie romantique sur ce postulat. Sauf que malheureusement, c’est seulement dans la seconde partie de ce long-métrage que cette affaire prend véritablement forme dans le script. Et l’exécution de cette idée s’avèrera brouillonne et peu inspirée même si elle tente courageusement de faire rentrer la fausse et petite histoire dans la grande et vraie. On pourrait même avancer qu’elle n’est guère maîtrisée et que Greg Berlanti ne sait pas forcément comment s’en dépêtrer lorsqu’il décide de mélanger l’Histoire avec ce mythe qui lui est accolé. Et, avec le recul, ce postulat est plus un prétexte que le véritable sujet au centre de cette comédie romantique qui manque autant de romantisme que de comédie.
En effet, les âmes fleur bleue risquent d’être déçues tant « In the moon » manque de romance et de sentiments. Pas qu’on attendait une guimauve mais la base de ce type de films est de faire rêver avec une histoire d’amour magique. Ici, les scénaristes ont semble-t-il oublier la fonction première du film. On a le droit à deux bisous et quelques tentatives d’approche mais sur plus de deux heures c’est vraiment trop peu. Et il faut avouer que le manque d’alchimie et d’osmose entre Scarlett Johansson et Channing Tatum est assez criant. Les deux jouent leurs rôles de manière assez convaincante mais on a du mal à croire en leur coup de cœur. Et la seconde partie semble ne pas savoir comment compiler cette amourette avec l’histoire du premier pas de l’homme sur la Lune, le passé de ses protagonistes et une analyse bien sentie des fake news, de la publicité et des techniques de communication gouvernementale (un volet en revanche certes survolé mais de bonne manière ici et avec malice ici).
Mais, heureusement, le long-métrage de Berlanti, déjà auteur de la belle comédie sentimentale gay « Love, Simon » développe d’autres qualités notables qui nous font passer un bon moment. En tout cas, durant la première heure notamment. La mise en scène est clinquante dans le bon sens du terme. Nos yeux sont gâtés. Entre une direction artistique de premier ordre, des costumes, coiffures et décors peu communs pour le genre et un décorum sixties du meilleur effet. De plus, Berlanti nous offre une réalisation tout sauf statique ce qui n’est pas si courant dans l’univers des comédies romantiques. Et on a droit à un point de vue actuel et avec du recul sur ce qu’est la marketing et la communication d’état. Une vision que les gens de l’époque n’avaient pas et qui rend tout cela encore plus piquant. Le charme suranné, l’atmosphère vintage et le côté rétro de cet univers sont bien là et participent au plaisir relatif que l’on prend devant cette romance à l’ancienne sous fond de conquête spatiale. Johansson semble, en outre, s’éclater et quelques situations apportent leur lot de sourires. « In the moon » est donc plutôt correct grâce à une première moitié délicieuse et originale mais se prend ensuite les pieds dans le tapis de ses ambitions. Dommage!
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Un très bon film pour revivre la période du programme Apollo
This is a good movie, well done, creating well the impression & souvenirs I have of that era...like most boys from the 60's the conquest of space was the most exciting event. They successfully resuscitated souvenirs from my childhood watching in tv the different steps in the Apollo program. The story is an interesting play on the belief that is was fake...the moon landing etc... On the affect of advertising, on the politics of the time and on current movies like the Men In Black or Star Trek ...as the dress code of the launch director is so Star Trek...this is not an adult emotion movie...more a early teenage level which in a way work with the innocence of the 60's.
Le film Flight me To the Moon…qui relate une histoire supposée à partir d’éléments vrais du projet Apollo. Bien réalisé, le film m’a fait revivre mes souvenirs d’enfants avec des images d’archives et surtout des musiques. L'histoire est juste correcte pour un film de ce genre...dont les personnages naviguent dans leurs émotions comme des jeunes adolescents...mais en même temps rappelle l'innocence des années 60's et l'optimisme de la série Patrouille du Cosmos...dont les vêtements du personnage Le directeur de lancement sont un rappel direct. Il y a plusieurs petites perles autant visuelles qu'auditives, qui sont des références à d'autres films et séries sur le vaste sujet de la conquête de l'espace et vie extra-terrestre.
