Bird People

Son film possède en fait une liberté de style et d'écriture en parfaite adéquation avec son thème central (...) L'ensemble n'est pas sans naïvetés, mais quelques passages d'une beauté fulgurante (...). 

Au final, Bird People est une jolie fable urbaine là où il pourrait s'agir d'un puissant manifeste politique.

Celle d'un film superbement fragile, en équilibre entre la gravité et l'apesanteur. Un film qui respire. L'un des plus surprenants de 2014.

Son film, loin du cynisme, trouve une réelle beauté dans son optimisme. En ne s'imposant aucune limite, la réalisatrice traite son sujet avec intelligence tout en rendant le spectateur complice de son jeu comme de sa réflexion.

Bird People is a movie for which it’s tempting to make excuses. I like Charles' work here. As he was on The Good Wife, he's so completely in the moment. He doesn't overplay beats, and I hope he soon gets a part that really takes him to the next level in terms of international attention. Demoustier is a charming young actress. And there are clearly interesting ideas taking flight here. It's the execution of the flight plan that keeps them from reaching their destination.

Fable existentielle, drame d'un quotidien qui tourne en rond, film de cinéma, Bird People est sans doute le film le plus incompris de l'année. (...) Nul doute que Bird People est un film fantastique version raffinée. Une envolée lyrique d'un magnétisme contagieux.

Certes il faut accepter ce twist scénaristique et cette rupture avec la réalité, mais le résultat est superbe, esthétiquement, poétiquement voire intimement.

Without giving away the surprise, the movie calls for some clever wrangling and visual effects work toward the end. The surrealism stands in stark contrast with the stripped-down naturalism that has come before, and it is in this stretch that the film finally leaves terra firma and takes flight.

But why Ferran decided to take things in that direction is anyone's guess, and although the late sequences are well handled and fascinating to watch, they're so far out in left field that's its rather difficult to find one's way back.

Rares sont les cinéastes capables d'embrasser le monde contemporain et d'accueillir, dans leurs films, tout ce qui en fait la poésie et la mélancolie. Pascale Ferran compte au rang de ceux-là. 

Le film à thèse est intégralement pulvérisé en son cœur pour devenir pure figure, simple respiration.

N'empêche, le film, qui s'attachait joliment à la demoiselle et à un client américain pressurisé par son travail et sa famille, bascule à mi-parcours dans une métaphore fantastique au sous-texte trop évident pour captiver l'attention.