Associés contre le crime

En effet, le récit, lâche et aux rebondissements incongrus, est mis en scène sans fantaisie. Même Frot et Dussollier semblent ne pas y croire.

Il manque à cette troisième incursion dans l'univers décalé du couple d'espions imaginé par Agatha Christie la fraîcheur loufoque et la frénésie qui faisaient le charme de MON PETIT DOIGT M'A DIT et LE CRIME EST NOTRE AFFAIRE.

Bien que plusieurs scènes soient trop longues ou tout simplement superflues, le duo Frot-Dussollier réussit, du moins en partie, à sauver la mise.

Scénario alambiqué, gags qui tombent à plat, structure boiteuse, incohérences, malaises (cette stupide scène de fessée!), longueurs, on sent une grande paresse (ou une fatigue?) derrière cette comédie qui nous fait bâiller d'ennui, en plus de nous infliger la déception de voir deux comédiens qu'on aime bien si peu inspirés.

On ne rira donc pas à se déployer la gorge, mais l'œuvre Pascal Thomas aura au moins le mérite de faire sourire plus souvent qu'autrement.

Dussolier et Frot semblent encore s'amuser mais la formule du couple des Beresford devient de plus en plus prévisible alors qu'une intrigue incluant le cirque du père de Prudence aurait pu donner d'autres avenues plus intéressantes.

S'ensuivent des scènes d'un humour daté où Frot et Dussolier font tout ce qu'ils peuvent pour décrocher quelques sourires sous leurs différents déguisements.

Curieusement, plus Pascal Thomas adapte Agatha Christie, plus il se désintéresse du polar.

Scénario alambiqué, gags qui tombent à plat, structure boiteuse, incohérences, malaises (cette stupide scène de fessée!), longueurs, on sent une grande paresse (ou une fatigue?) derrière cette comédie qui nous fait bâiller d'ennui, en plus de nous infliger la déception de voir deux comédiens qu'on aime bien si peu inspirés.

L'aventure est surtout prétexte à brosser un portrait loufoque du couple, à parodier les codes du roman policier et à livrer une série B d'une aimable désinvolture.

Malheureusement, les méchants sont des caricatures aux accents exagérés et les tentatives de pimenter de fantaisie débridée l’action tournent la plupart du temps assez court.