Voici les nouveautés de la semaine.
Cadavres - Québec - 117 min.
Réalisé par Érik Canuel. Avec Patrick Huard, Julie Le Breton.
Au retour d'une beuverie dans un tripot, Raymond, qui tient le volant d'une main, abat de l'autre sa mère ivrogne et jette le corps dans un fossé. Repentant, le vaurien appelle au téléphone sa soeur Angèle, une actrice qu'il n'a pas vue depuis dix ans, afin qu'elle l'aide à retrouver le cadavre. Mais le macchabée qu'ils ramènent dans la maison familiale en ruines n'est pas celui de leur mère. Commence alors pour le frère et la soeur, à couteaux tirés tout en étant très attirés l'un par l'autre, une série noire impliquant deux gangsters aux abois, deux dealers givrés, un agent d'artistes retors, un flic affreusement bête et une horde de cochons.
Che : Part I et Che : Part II - États-Unis, France, Espagne - 251 min.
À Montréal seulement.
Réalisé par Steven Soderbergh. Avec Benicio Del Toro, Demian Bichir.
Mexique, 1956. Jeune médecin argentin féru de théories marxistes, Ernesto Guevara se joint au Mouvement du 26 juillet que dirige le charismatique Fidel Castro, un Cubain en exil avec qui il se liera d'amitié. Infiltrée à Cuba, leur armée révolutionnaire mettra un peu plus de deux ans à renverser le président Batista. Après cette victoire, Guevara, qu'on appelle maintenant Le Che, demeure quelques années dans le giron de Castro avant de disparaître au Congo, en 1965, dans le but d'y importer le modèle révolutionnaire cubain, sans succès. Refaisant surface en Bolivie avec des desseins similaires, Le Che est capturé puis exécuté, en 1967.
Fired Up! - États-Unis - 90 min.
Réalisé par Will Gluck. Avec Nicholas D'Agosto, Eric Christian Olsen.
Les deux plus populaires joueurs de football d'une école secondaire décident de fausser compagnie à leurs coéquipiers afin de participer au camp d'entraînement des meneuses de claque du campus.
Le plaisir de chanter - France - 98 min.
Réalisé par Ilan Duran Cohen. Avec Marina Foïs, Lorant Deutsch.
Les agents secrets Philippe et Muriel doivent récupérer une clé USB supposément détenue par Constance, la veuve d'un banquier et trafiquant d'uranium qui a péri au terme d'une séance de torture. Afin de mener à bien leur mission, les espions amants s'inscrivent au même cours de chant lyrique que Constance, chez madame Ève. Or, la belle-soeur de la veuve, oto-rhino-laryngologiste en cheville avec un radiologiste iranien, est elle aussi sur la piste de la précieuse clé USB. C'est pourquoi elle a inscrit dans la classe de chant ses propres agents, dont Julien, un jeune prostitué à la voix d'or. S'engage alors un ballet de séduction et de trahison entre les vrais et faux élèves, tandis que les cadavres s'empilent à plaisir autour d'eux.
Stone of Destiny - Grande-Bretagne, Canada - 97 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Charles Martin Smith. Avec Charlie Cox, Kate Mara.
Glasgow, 1950. Galvanisé par les discours du nationaliste John McCormick, Ian Hamilton, étudiant universitaire, se lance le défi de redonner à ses compatriotes écossais un sentiment de fierté collective. Lui vient l'idée de récupérer à Londres la pierre de la destinée, logée sous le trône royal dans l'abbaye de Westminster, symbole douloureux de la défaite des Écossais aux mains des Anglais, sept siècles plus tôt. Avec le soutien secret de McCormick, Ian forme une petite équipe et planifie minutieusement le coup. Mais des imprévus de dernière minute obligent les compères à modifier leur stratégie.
Les résumés proviennent de Médiafilm.