Voici les nouveautés de la semaine :
Bluff - Québec - 90 min.
Réalisé par Simon Olivier Fecteau, Marc-André Lavoie. Avec Rémy Girard, Raymond Bouchard.
Sous le plancher de cuisine de l'appartement d'un immeuble voué à la démolition, un ouvrier fait une découverte stupéfiante. Le propriétaire, aux abois, passe en revue les locataires qui y ont habité au cours des quinze dernières années dans l'espoir de percer le mystère. Celui-ci serait-il l'oeuvre de l'étudiant surdiplômé qui a vécu entre ces murs? Ou du jeune couple infertile qui, un soir, a reçu un ami afin qu'il ensemence madame? Que penser du col bleu retraité qui, se croyant champion de boxe, a construit un ring dans le sous-sol? Ou du petit-fils d'un peintre amateur à qui un homme d'affaires intrigant a offert une rondelette somme pour qu'il lui remette une toile de son aïeul? À moins que tout ce ramdam ne soit la faute du dernier locataire de l'appartement, un cambrioleur professionnel en perte de vitesse.
Shoot 'Em Up (Feu à volonté) - États-Unis - 93 min.
Réalisé par Michael Davis. Avec Clive Owen, Paul Giamatti.
Par le plus pur des hasards, Smith, tireur anglais d'une habileté redoutable, se retrouve coincé dans une fusillade entre de dangereux tueurs, dirigés par le colérique Hertz, et leur cible: une femme enceinte qui tente de leur échapper. Tout en prenant le parti de cette dernière contre ses agresseurs, Smith l'aide à accoucher. Pour aussitôt constater que les tueurs cherchent également à éliminer le nouveau-né. N'ayant pu sauver la mère, Smith sème ses adversaires en emportant l'enfant avec lui. Il décide de le confier à DQ, une prostituée ayant récemment accouché. Poursuivis par Hertz dont la mission est compromise, Smith et DQ tentent de résoudre le mystère entourant cette tuerie. Ils découvrent alors un lien entre l'assassin, un important fabricant d'armes, et un candidat démocrate à la présidence des États-Unis.
3:10 to Yuma (3:10 pour Yuma) - États-Unis - 117 min.
Réalisé par James Mangold. Avec Christian Bale, Russell Crowe.
Dan Evans, récemment rentré de la Guerre de Sécession avec une jambe en moins, n'est pas au bout de ses peines. Sa ferme, sur laquelle il vit avec sa femme et ses deux fils, est située sur le tracé du chemin de fer en construction. Pour éviter l'expropriation, le rancher doit réunir une forte somme. C'est alors que la Providence lui fait signe. Pour 200$, Evans se fait proposer d'accompagner le braqueur de fourgons Ben Wade jusqu'à la gare de Contention, où s'arrête chaque jour, à 15h10, le train menant à la prison de Yuma. Aidé par quelques hommes valeureux et son fils aîné, Evans aura fort à faire pour maîtriser le truand et, surtout, empêcher ses acolytes de le libérer.
Roman de gare - France - 105 min.
Réalisé par Claude Lelouch. Avec Fanny Ardent, Audrey Dana.
Un meurtrier pédophile, surnommé «le Magicien», s'évade de prison. Au même moment, Huguette, coiffeuse à Paris, est larguée sur une route par son fiancé qu'elle s'en allait présenter à sa famille. Un type étrange, doué pour la prestidigitation, l'aborde et, gagnant sa confiance, lui propose de la conduire chez sa mère. Désemparée, elle lui demande de se faire passer auprès de ses parents pour son futur mari. Celui-ci joue le jeu, mais la mère d'Huguette pressent que sa fille malheureuse lui cache la vérité. Entre-temps, l'écrivain jet-set Judith Ralitzer attend de son nègre l'inspiration de son prochain best-seller. Or, ce dernier voudrait sortir de l'ombre et être publié sous son propre nom, Pierre Laclos. Mais la romancière est prête à tout pour empêcher que cela se produise.
Goya et ses fantômes - Espagne, États-Unis - 113 min.
Réalisé par Milos Forman. Avec Javier Bardem, Stellan Skarsgard.
En 1792 à Madrid, la Sainte-Inquisition s'offusque des gravures morbides et subversives de Francisco Goya, peintre officiel du roi. Ayant commandé un portrait à cet artiste controversé, le frère Lorenzo s'emploie à le défendre auprès de ses supérieurs. En contrepartie, il fait arrêter Inès Bilbatua, modèle favorite de Goya, l'accusant de pratiquer des rituels juifs. Prêt à tout pour faire libérer sa fille, Tomas Bilbatua, riche marchand, soudoie le frère Lorenzo puis, changeant de stratégie, le soumet à un humiliant chantage qui l'oblige à fuir en France. Quinze ans plus tard, Lorenzo, acquis aux idées révolutionnaires, revient en Espagne avec les soldats de Bonaparte. Ceux-ci abolissent l'Inquisition et libèrent les prisonniers, dont une Inès à moitié folle, qui se rend chez Goya et l'implore de l'aider à retrouver sa fille, fruit du viol de Lorenzo.
Je crois que je l'aime - France - 90 min.
Réalisé par Pierre Jolivet. Avec Sandrine Bonnaire, Vincent Lindon.
Lucas, pdg d'une entreprise de télécommunications en pleine expansion, charge un détective de suivre les allées et venues d'Elsa, la céramiste à qui il a confié la réalisation d'une fresque dans le hall de son siège social. Son motif: il croit être amoureux d'elle mais craint qu'elle ne soit, comme ce fut le cas lors de sa précédente liaison, une espionne envoyée par un concurrent. Parallèlement à l'enquête, qu'il suit de près et qui en fin de compte lui révèle peu de choses compromettantes, ce père divorcé tente de se rapprocher de cette célibataire secrète qui, après s'être fait désirer, cède à ses avances et gagne sa confiance. Du coup, Lucas ordonne à son détective, de plus en plus imprudent, de faire marche arrière.
The Brothers Solomon - États-Unis - 92 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Bob Odenkirk. Avec Will Arnett, Will Forte.
Pour donner un petit-fils à leur père mourant, deux frères socialement mésadaptés partent chacun de leur côté à la recherche de la compagne parfaite. Une quête qui s'avère riche en surprises et en mésaventures.
Your Mommy Kills Animals - États-Unis - 105 min.
À Montréal et en anglais seulement.
Réalisé par Curt Johnson.
L'organisation SHAC7 s'est fait connaître en dénonçant haut et fort les pratiques du laboratoire médical Huntingdon Life Sciences, qui teste ses produits sur les animaux. Leurs méthodes radicales de dénonciation, voire d'intimidation, ont même attiré l'attention du FBI. En 2005, l'agence fédérale déclarait que, sur le territoire américain, les défenseurs des droits des animaux constituaient désormais la plus importante menace terroriste. Depuis, les petits organismes voués à la même cause, tels l'Animal Liberation Front, marchent sur des oeufs. Les figures de proue de SHAC7 ont dû, en 2006, répondre de leurs actes devant un tribunal de l'État du New Jersey.
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