Madame de Sévigné
Nouveauté
La marquise de Sévigné, au milieu du XVIIe siècle, voit sa fille comme la prunelle de ses yeux. Elle-même une femme indépendante, elle aimerait bien que son enfant voit la vie de la même manière qu'elle, mais les deux femmes ont plusieurs différends. Alors que la mère souhaiterait un avenir dans lequel elles puissent vivre en-dehors des valeurs traditionnelles, la fille espère plus que tout se marier et fonder une famille avec un homme qu'elle aime et qui l'aime en retour. Plus la première tente d'exercer son emprise autour de la deuxième, plus cette dernière lui échappe.
Distribution
- Karin Viard (Marie de Sévigné)
- Ana Girardot (Françoise de Sévigné)
- Cédric Kahn (Monsieur de Grignon)
- Noémie Lvovsky (Madame de La Fayette)
- Robin Renucci (Monsieur de La Rochefoucauld)
- Cyrille Mairesse (La petite personne)
Réalisation
Production
Scénarisation
studio
- The Film
distributeur
- AZ Films
Revues de presse
Médiafilm
Réflexion universelle sur les fossés intergénérationnels. Approche un brin académique. Mise en scène intimiste. K. Viard convaincante.
Lire la critique complèteLa Presse
En s'attardant à illustrer la mélancolie qu'éprouve la première en l'absence de la seconde, Madame de Sévigné distille l'ennui.
Lire la critique complèteKinoCulture Montréal
La partie la plus intéressante du film intervient lors de la rupture, tout de même attendue, entre la mère et la fille, alors que la mise en scène change de direction. Les échanges épistolaires prennent des allures de champs/contrechamps jusqu'au dénouement, là où la séquence finale est un rappel de l'initiale.
Lire la critique complèteLa Croix
Isabelle Brocard adapte avec intelligence la correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille Françoise de Grignan et explore les relations mère-fille dans un film aux résonances très contemporaines. Karin Viard lui apporte toute sa sincérité et trouve là un rôle à sa mesure.
Lire la critique complèteLa voix du nord
Le film pose vite son cadre et parvient difficilement à en sortir, créant un sentiment de redondance, de monotonie et de surplace. C'est aussi l'histoire d'une femme qui choisit elle-même sa propre dépendance, finalement. En ce sens, nous aurions aimé un parfum de subversion plus prononcé.
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