The Machine Which Makes Everything Disappear
En Géorgie, un casting commence. De jeunes gens défilent, intimidés, endimanchés, ou cabotins. Ils rêvent de faire du cinéma. Ils rêvent aussi d'autres choses, d'ailleurs, de demain, et c'est ce sur quoi la cinéaste les interroge. Organiser un casting a permis à Tinatin Gurchiani d'aller à la rencontre de la jeunesse géorgienne : le projet fictif d'un tournage se transforme alors en film réel. Au gré des rencontres, certains liens se tissent, et le film se met à vagabonder, en accompagnant celle-ci à son mariage ou celui-là dans son village. Les personnages se dévoilent alors dans la réalité de leurs vies, offrant une nouvelle perspective aux paroles qu'ils avaient choisies pour se présenter devant la caméra. The Machine Which Makes Everything Disappear est ainsi un portrait par petites touches d'un pays et de sa jeunesse. Un portrait tout en délicatesse, imprégné de mélancolie, mais aussi porté par l'impressionnante envie de vivre de ses jeunes « acteurs ». Plébiscité dans le monde entier, le film a remporté de nombreux prix, dont celui de la Meilleure réalisation en compétition internationale au festival de Sundance, le Prix des cinéastes à Hot Docs et le Prix du meilleur documentaire international à It's All True International Documentary Film Festival (Brésil).