La légende de Tarzan

Les créateurs de cette nouvelle mouture ont certes cherché à moderniser les enjeux de l'oeuvre originale en abordant la question du colonialisme et de l'esclavage. Mais en raison d'un traitement trop superficiel, ils ont accouché d'un récit encore plus rétrograde, soit celui de l'homme blanc qui sauve le peuple noir puis sa demoiselle en détresse.

Action menée tambour battant, bagarres (difficile de parler de violence) impressionnantes, histoire d'amour touchante entre Jane et Tarzan et plaisanteries de bon aloi sont donc les ingrédients de ce Tarzan nouvelle mouture dont on espère, si les résultats du box-office sont au rendez-vous, qu'il deviendra une franchise.

De plus, la performance des plus stoïques d'Alexander Skarsgård nous empêche de plonger dans l'histoire: les animaux de synthèse qui l'entourent sont définitivement plus expressifs que lui. Seule Margot Robbie (dans le rôle de la femme de Tarzan qui n'a pas la langue dans sa poche) parvient à nous soutirer de notre ennui.

Enfin (ouf!), la musique pompière de Rupert Gregson-Williams. Un mot. Cinq syllabes. In-sup-por-ta-ble. Plus que le long métrage qui, quand même, compte quelques bons moments - assez pour qu'on ne passe pas le temps à regarder l'heure.

Despite the huge budget, the CG for Tarzan's primate friends seems surprisingly primitive, especially compared to the recent Planet of the Apes movies or The Jungle Book.

The other fuzzy point, unfortunately, is the portrayal of Tarzan, both in conception and execution.

Whatever you think of the new screen version of Tarzan, and reaction will likely be polarizing,  you have to admit that Alexander Skarsgard brings his A-game - mind, heart and body beautiful. 

The Legend of Tarzan isn't as singularly joyless as many of this summer's other current offerings, but it also feels distinctly like a missed opportunity.