Le réalisateur belge Micha Wald, né en 1974 à Bruxelles, était de passage à Montréal pour promouvoir son premier long métrage de fiction, Voleurs de chevaux, qui a pris l'affiche vendredi.
1856, quelque part à l'Est. Jakub est un jeune homme récemment chassé de sa troupe de Cosaques pour s'être fait dérober son cheval. Au cours de cette attaque, Jakub a aussi perdu son frère, tué par un des voleurs de chevaux. Elias et Roman sont deux jeunes frères qui volent des chevaux, dont celui de Jakub... Ce dernier est déterminé, il veut retrouver sa monture et venger la mort de son frère...
Issu d'un cinéma belge en pleine crise existentielle, le jeune réalisateur choisit le cinéma parce qu'enfant, il a participé, en tant qu'acteur, à plusieurs films. « C'est un métier très près de mes jeux d'enfant. J'ai toujours aimé raconter des histoires. »
Et pour les raconter, Wald préfère des acteurs « jeunes et physiques, dans de bonnes dispositions. » La Québécoise Mylène Saint-Sauveur, qu'on a pu voir dans Familia, fait d'ailleurs partie de la distribution du film, une co-production France-Belgique-Québec. Grégoire Colin, François-René Dupont, Adrien Jolivet et Grégoire Leprince-Ringuet sont également dans le coup.
« Sur le plateau, j'aime savoir ce qui se passe. Je suis très sympathique et pas trop sérieux, mais j'aime me préparer. »
Facile de réaliser un film dans la Belgique actuelle? « Le cinéma belge marche bien pour l'instant, il y a plus de projets mais il y a aussi une crise du financement. Les films francophones sont davantage d'auteur, tandis que les films néerlandais sont plutôt populaires. Dans la partie wallone, on regarde les films américains ou les films français, il n'y a pas de gros films belges. »
Le réalisateur de Voleurs de chevaux.
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